Voici le nerf de la guerre. Cette pièce se doit d'être rapide, précise et surtout ne pas prendre trop de place une fois repliée dans le coffre. Pour réussir ces objectifs, les constructeurs rivalisent d'ingéniosité. Seuls points communs entre les différentes solutions adoptées, ils sont tous électriques et il est conseillé d'effectuer les manouvre à l'arrêt.
1er. Renault Mégane Coupé-cabriolet : 17 s pour l'ouverture
Le terme de Coupé-cabriolet est particulièrement bien adapté à la Mégane qui a le grand avantage d'être le seul modèle à posséder un toit en verre. La frustration de rouler fermé lorsque le temps est incertain disparaît donc totalement.
Conçu par Karmann, ce toit se met en route grâce à l'appui continu sur la commande située entre les 2 sièges avant. Renault revendique 22 s mais nos mesures sont nettement plus favorables au constructeur. L'ouverture n'a nécessité que 17 s et 21 s pour la fermeture. Les meilleures performances de tous les modèles présents dans ce comparatif. Attention, cet avis est à nuancer par le fait que la procédure de fermeture ne tient pas compte des vitres qui doivent être remontées par la suite par le conducteur.
2e. Peugeot 307 CC : 19''83 pour l'ouverture
L'élaboration de la 307 CC n'est pas partie de zéro surtout en ce qui concerne le toit puisque les ingénieurs du Lion se sont inspirés de la technique de la 206 CC. La manouvre nécessite, selon le constructeur, moins de 25 secondes (remontée des vitres comprises) puisque le verrouillage/déverrouillage est totalement automatique.
Nos mesures ne reflètent pas ces données. Il nous a ainsi fallu 19''83 pour l'ouverture mais 27''97 pour la fermeture. Un écart énorme.
La transformation peut s'effectuer en roulant jusqu'à 10 km/h, une allure inférieure à celle des autres constructeurs qui préconisent jusqu'à 40 km/h.
3e. Mercedes SLK 200 K : 20''50 pour l'ouverture
Pour concevoir le nouveau SLK, Mercedes a repris les recettes qui ont fait le succès du SL et notamment le système de toit rétractable. Si le pliage se fait toujours en portefeuille comme sur la première génération, la lunette arrière est désormais totalement désolidarisée des montants. Elle pivote à 180° pour se ranger à l'horizontale dans le coffre.
Par rapport à la précédente génération, le toit s'actionne encore plus rapidement. Le constructeur précise que 22 secondes suffisent mais nos mesures indiquent encore moins (20''50 pour l'ouverture et 21''18 pour la fermeture). Une belle réussite d'autant plus que le mécanisme est très discret et relativement complet puisqu'il comprend également les vitres.
4e. Daihatsu Copen : 21''19 pour l'ouverture
La première chose qui choque lorsqu'on se sert du toit de la Copen est le bruit. Par rapport aux autres dispositifs, la technologie de la Copen est beaucoup plus archaïque. La différence de catégorie et la comparaison sont donc cruelles. Autre point en la défaveur de la Japonaise, les occupants sont obligés défaire les crochets qui relient le toit et les montants. Pas vraiment pratique à l'époque du tout automatique et handicapant au niveau du temps. 21''19 sont nécessaires pour l'ouverture contre 21''98 pour la fermeture. Des performances justes dans la moyenne.
5e. Lexus SC430 : 20''57 pour l'ouverture
Commandée par une simple pression sur un bouton du tableau de bord, le toit rétractable bénéficie d'une cinématique classique. Vu le prix relativement onéreux du véhicule, nous avons été déçus par la lenteur du toit. Le constructeur revendique 25 secondes, un temps moyen relativement précis puisque nous avons chronométré l'ouverture à 20''57 et 27''13 pour la fermeture avec une temporisation de 1''50 avant la remontée automatique des vitres. Dommage que cette manouvre ne soit pas plus rapide.
Classement général :
1er : Renault Mégane CC
4e: Daihatsu Copen
5e: Lexus SC430
(6e - hors-concours : Peugeot 206 CC)
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