Chaque élection présidentielle est marquée par une amnistie. Cette année, la tradition sera encore respectée. Désormais, il est bien tentant de ne plus payer ses PV ! Si vous hésitez encore, voici quelques arguments qui devraient vous convaincre.
L’amnistie, une vraie histoire d’amour avec les Français
Instituée par le Général de Gaulle en 1965, l’amnistie présidentielle est progressivement devenue une véritable coutume républicaine. Ainsi depuis cette date, certaines contraventions concernant des infractions routières commises dans les six ou douze mois qui précèdent la prise de fonction du nouveau Président, sont annulées.
Même si aucun chef d’état n’a vraiment osé remettre en question cette pratique vieille de plus de trente ans, son champ d’application tend à se réduire au fil des septennats et celle qui devrait avoir lieu dans les mois à venir ne dérogera probablement pas à la règle.
Autant dire que cette tradition suscite beaucoup de palabres entre ses partisans et ses opposants (ex : les associations de victimes de la route) qui constatent à chaque édition une augmentation significative du nombre d’accidents et de morts.
En revanche, nombreux sont les automobilistes favorables à cette mesure notamment dans les grandes villes comme Paris, Lyon ou Marseille où les pervenches sont en général très véhémentes.
Par conséquent, il n’est pas étonnant que les conducteurs attendent avec impatience l’élection présidentielle, pas uniquement pour faire leur devoir civique, mais aussi pour en récolter les fruits.
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