Conscient que le marché français est le deuxième le plus diésélisé au monde, le groupe Chrysler équipe progressivement tous les modèles Jeep, Dodge et Chrysler de motorisations diesel.
Comme c’était déjà le cas de la berline, la Sebring Cabriolet a droit à son moteur diesel, ce qui la fait rentrer dans l’histoire comme le premier cabriolet diesel de la marque. Sans surprise, on retrouve le 2.0 CRD de 140 ch qui est en réalité le 2.0 TDI Volkswagen rebadgé. Pas de changement dans ce domaine puisque les caractéristiques de ce moteur demeurent inchangées. Le couple maxi de 310 Nm disponible entre 1750 et 2500 tr/mn n’a rien de ridicule, mais il est un peu avare dans les bas régimes en comparaison avec les autres 2.0 litres turbo-diesel du marché. Le poids important de la Sebring berline (1 555- 1 635 kg) n’arrangeait rien mais c’est encore pire sur le cabriolet qui accuse un surpoids de 300 kg. Une fois lancé, aucun souci, le TDI se révèle toujours aussi agréable.
Réputé pour être particulièrement bruyant, nous avons constaté avec regret que Chrysler n’avait pas réussi à endiguer cette sonorité envahissante. Conséquence, à la moindre accélération, le 2.0 TDI se fait entendre. Vraiment dommage car cela gâche le plaisir de rouler en cabriolet.
Commercialisé au lancement avec une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports, ce moteur inaugurera dans les mois à venir une boîte automatique à double embrayage fonctionnant selon le même principe que la DSG de Volkswagen.
En essence, une seule motorisation, le 2.7 V6 de 187 ch, absent sur la berline et qui fait ici son apparition couplée pour l’occasion à une boîte automatique à 6 rapports, une première pour Chrysler.
Un comportement pataud
Conçue sur la même plate-forme que la berline, la version cabriolet conserve les mêmes spécificités en matière de tenue de route. On prend ainsi plaisir à conduite la Sebring Cabriolet sur autoroutes ou à allure tranquille. Sur parcours tortueux ou à vitesse plus rapide, elle montre très rapidement ses limites avec un train arrière baladeur.
Clairement typée confort, cette Sebring Cabriolet prend soin de ses occupants à condition que la route ne soit pas trop sinueuse ou abîmée car dans le cas contraire, elle nous gratifie de pompages et de mouvements de caisse assez nombreux.
Il ne faut pas oublier non plus de prendre en compte le poids du cabriolet qui dépasse les 1 800 kg mais également la rigidité en progrès par rapport à la précédente génération mais pas encore au niveau de la concurrence. Ainsi, une Audi A4 est nettement plus dynamique. Même une C70 ou un CLK qui sont pourtant aussi orientés confort semblent mieux équilibrés, comme le prouve les déclinaisons nettement plus sportives de ces modèles.
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