Troisième test : le coup de la panne
Après s’être confronté aux automobilistes et aux forces de l’ordre, Paul, jouant décidément de malchance, s’aperçoit que l’un de ses pneus est crevé. C’est en tout cas ce qu’il va laisser croire à une entreprise de réparation rapide. En réalité, nous avons dégonflé le pneu arrière gauche de la Polo.
Paul, se présente donc, l'air déconfit, dans un premier garage. Ayant compris aussitôt le problème, l'employé lui demande : “Vous devez avoir un problème de pression. Vous voulez changer le pneu ou juste vérifier la pression ?” Faisant mine de ne pas comprendre, Paul lui remontre sans un mot la roue à plat. L'homme nous aiguille alors vers le gonfleur et fait le tour du véhicule en contrôlant nos quatre pneumatiques. La voiture étant “réparée”, il lance un “c'est bon, vous pouvez y aller !” avant de reprendre ses occupations. Pour le remercier, Paul lui donne la pièce (10 francs), qu'il refuse tout d'abord avant de l'accepter finalement.
Nous avons renouvelé l'expérience dans une autre enseigne et, là aussi, le mécanicien nous a juste proposé de regonfler le pneu défaillant, sans jamais profiter de la situation. Pas de tentative, donc, pour changer le pneu ou même le réparer. Bon point pour ces deux enseignes, qui ont brillé par leur honnêteté.
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