Etes-vous accueillant quand un touriste vous demande un renseignement ? Pernicieuse la question ? Pas tant que cela. N’oubliez pas que la France est le pays le plus visité au monde. Méritons-nous vraiment cet honneur ? Pour le savoir, Caradisiac a demandé à un comédien de jouer le rôle d’un touriste de passage à Paris sollicitant l’aide de conducteurs. Les situations sont cocasses et les dialogues avec notre acteur à l’accent invraisemblable ne manque pas de piments. Compte-rendu des aventures burlesques de ce personnage en perdition dans notre pays.
La préparation de l’enquête
La situation vous est forcément familière. Vous avez quitté l’Hexagone pour prendre des vacances et vous vous retrouvez dans un pays dont vous ne connaissez pas la langue. Sur place, vous louez une voiture et c’est parti pour la visite.
Fatalement, vous allez bien être contraint sur votre chemin de demander de l’aide à des autochtones pour trouver la petite église tant recherchée. Si vous ne parlez pas la langue du pays, vous risquez d’avoir quelques difficultés pour vous faire comprendre. Avec peut-être à la clé quelques sketchs inoubliables, mais vous vous contenterez de voir l’église du XIIIeme siècle dans votre guide touristique.
Autre problème : le contact avec les forces de l’ordre local que vous sollicitez pour une aide. Enfin, imaginez tomber en panne. Là, vous devez essayer de vous rendre dans des garages. Pas facile !
Ce schéma bien en tête, retournez la situation. Vous êtes en France et un automobiliste étranger en villégiature vous demande de l’aide. Comment allez-vous réagir ? Sympa ou pas l’automobiliste français ? Pour le savoir, nous avons "lâché" dans la capitale un faux touriste en vadrouille à bord d’une Volkswagen Polo. Avec charge à lui de mettre en scène les situations évoquées plus haut : le touriste perdu qui cherche son chemin, celui qui est confronté à des policiers et enfin celui qui tombe en panne.
C’est Paul, jeune comédien ayant déjà sévi pour Caradisiac, qui s’est rendu responsable de cette imposture. Joyeux, mais naïf, Paul s’est égaré pendant des heures du côté de la place de l'Étoile, des quais de Seine, des Grands Boulevards, de la place Pigalle et, tourisme oblige, des Champs-Élysées. Son handicap, la langue. Il ne dit que quelques mots en français. Le reste du temps, il baragouine un langage où s’entremêlent des mots d’anglais, d’allemand, d’italien, d’espagnol et de polonais. Un amalgame qui a souvent déconcerté les automobilistes piégés par Caradisiac.
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