5. Lancia Delta

La Lancia Delta représente la plus bourgeoise de toutes les concurrentes de notre comparatif. Parce que Lancia a voulu mettre en avant ses aspects confort et luxueux plutôt que ses performances. D'ailleurs la plateforme de Bravo qui lui sert de base, si elle a été retravaillée pour l'occasion, n'est pas un exemple en termes de dynamisme. Malgré de bon moteurs, la Delta reste pateaude. Heureusement, elle compense ce manque de d'excitation par un confort haut de gamme et une habitabilté excellente, l'une des meilleures de la catégorie. Attention, la Delta vient de subir un restylage (dévoilé à Genève et en médaillon sur la photo). Rien de révolutionnaire cependant, il s'agit principalement d'une modification de la calandre qui devient "chryslerisée", de l'apparition d'un diesel 1.6 Multijet de 105 ch...

Berlines compactes premium : quelle est la meilleure ?

LES NOTES

Style

Il n'y aucune chance de confondre la Delta avec ses concurrentes, car le style de cette Italienne est vraiment original et l'on peut le qualifier de néo-rétro. L'apparition d'une nouvelle calandre lors de son lifting de Genève 2011 (voir photo en médaillon), lui donne désormais comme un petit air d'Américaine...

15/20

Comportement/performances

Reprenant la base de la Fiat Bravo, retravaillée, la Delta manque un peu d'entrain. De plus son gabarit important (4,52 m), proche de celui d'une familiale ne facilite pas les changements de cap. Cela d'autant plus que le "feeling" de la direction laisse à désirer. La Delta s'apprécie plus en conduite "bon père de famille" qu'en "pilote". C'est pourquoi la motorisation importe peu, toutes peuvent faire l'affaire. Mais compte tenu du poids important de l'auto, il est plus intéressant de taper dans le haut du tableau, en essence comme en diesel.

12/20

Habitabilité/confort

Chapitre taillé sur-mesure pour la Delta qui tire tout bénéfice de sa carrure imposante. L'habitabilité est très bonne à l'arrière et du fait de la présence d'une banquette coulissante, on obtient une excellente longueur d'assise lorsque la banquette est reculée au maximum. Le volume du coffre du fait du déplacement de cet élément peut également varier : du mini 360 litres au maxi 465 litres. On déplore néanmoins que dossiers de banquette rabattus, le volume ne soit que de 760 litres et que l'assise fixe perturbe et ne permette pas d'obtenir un plancher plat. Enfin, autre bémol le soutien latéral perfectible des sièges avant. Quant à l'amortissement, il offre un bon rapport confort/comportement, sans pour autant devenir la référence de la catégorie.

15/20

Présentation/finition

Si la marque a consenti de gros efforts en matière de présentation, on est un peu déçu par quelques petits défauts d'assemblages dans l'habitacle. L'équipement est quant-à-lui de haut niveau avec de nombreux systèmes high-tech sur les versions haut de gamme comme l'alerte de franchissement involontaire de ligne, la suspension pilotée, l'aide au créneau (Magic Parking)...

14/20

Tarif

Le prix demandé est conforme à ce qui se fait dans la catégorie. Il reste un peu plus abordable que les berlines allemandes. L'équipement de série est complet même en entrée de gamme. L'arrivée du petit bloc 1.6 Multijet de 105 ch permettra de disposer d'une offre plus abordable en diesel (tarif inconnu à l'heure où nous écrivons ces lignes).

14/20

Total : 70/120 soit