Chevrolet en compétition
C'est avant tout aux États-Unis que Chevrolet s'est distinguée en course de façon plus ou moins officielle. La marque est, en effet, engagée dans les épreuves Nascar depuis la fondation du championnat, à l'aube des années cinquante, et y reste aujourd'hui très présente.
Des centaines de victoires
Ses victoires dans la catégorie se chiffrent par centaines et ses titres par douzaines.
Dans les compétitions plus classiques, de type européen, il faut attendre la fin des années cinquante pour voir des Chevrolet en piste ; il s'agira d'engagements privés, Chevrolet – et General Motors – ayant toujours refusé de s'impliquer directement en compétition. Une démarche parfois teintée d'hypocrisie, car quelques équipes, très proches de l'usine et surtout de la division moteurs, pouvaient compter sur le soutien discret de celle-ci et sur l'homologation de certains éléments mécaniques essentiels.
Dès que la Corvette est dotée d'un moteur V8, elle rafle bon nombre de championnats nationaux aux États-Unis mais se révèle nettement moins heureuse sur le plan international. Dominées en catégories GT par les Ferrari, puis par les Porsche, les Corvette se distinguent davantage par leur côté exotique, leurs décorations flamboyantes, le grognement de leur V8, que par leurs résultats. Rapides mais rarement endurantes, elles se contentent souvent d'assurer le spectacle pendant les premières heures de course, notamment aux 24 Heures du Mans. Les choses sont toutefois en train de changer. Depuis 2000, Chevrolet soutient officiellement la participation de deux Corvette en Endurance et vient de triompher, en février, aux 24 heures de Daytona.
Au fil du temps, la Corvette est rejointe par la Camaro, qui enlève notamment deux championnats Transam consécutifs (1968-1969) grâce au team de Roger Penske, puis par des Monza très musclées qui se distinguent dans le championnat Imsa, à la fin des années 70.
Enfin, Chevrolet est surtout connue comme un grand pourvoyeur de mécaniques de compétition. Ses différents moteurs V8, préparés plus ou moins officiellement, se sont distingués principalement sur les Chaparral de Jim Hall, en triomphant aux 1 000 kilomètres du Nurburgring 1966 et aux 500 Miles de Brands Hatch en 1967. Ces moteurs, souvent de gros 7 litres, ont aussi remporté les séries Canam (épreuves de sport biplace) de 1966 à 1971, avec Lola d'abord puis le team McLaren.
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