La boîte automatique accolée au V6 provient de chez ZF, fournisseur habituel de Jaguar et BMW, entre autres. Contrairement à ces marques qui optent pour 5 et bientôt 6 rapports, chez PSA, on se contente de 4 vitesses. C’est bien le seul bémol de cette BVA, et encore uniquement en matière de consommation. Car en termes d’agrément, elle allie rapidité à une douceur exemplaire lors des passages, tout en répondant parfaitement aux attentes du conducteur par sa fine gestion auto-adaptative.
Du coup, on se lassera rapidement de faire joujou avec la commande séquentielle du mode manuel (une simple impulsion vers l’avant pour monter les rapports, vers l’arrière ou le bas pour les descendre) pour repasser en Drive. Si les performances pures déçoivent un peu (à peine plus de 200 km/h en pointe et près de 32 secondes au 1000 m D.A.), l’agrément de conduite est bien celui d’une berline de haut de gamme. Doux comme un agneau, ce C8 V6 apporte une réelle quiétude à ses occupants, jamais troublés par le feulement du V6 ou le patinage de la boîte, mais bien par les bruits de vent sur autoroute qui commence à poindre au-delà de la vitesse permise.
Evidemment, l’association boîte automatique et boîte à chaussures (SCx de 0,94) laisse des traces, voire des trous sur le compte en banque. A fortiori avec un V6 pas particulièrement frugal, qui réclame un bon litre de plus comparé aux 3 litres d’Audi ou BMW sur des montures comparables. Il ne faut donc pas espérer sortir de la fourchette 14-16 l aux 100 en moyenne, ni même descendre sous les 10 litres en promenade. En revanche une conduite urbaine nerveuse ou la dernière montée pour rejoindre rapidement votre station de ski préférée vous vaudront de franchir la barre des 20 litres (22 l/100).
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