Avec sa bouille marrante et sa carrosserie bicolore, la Forfour ne laisse pas indifférent et fait penser obligatoirement à sa petite sœur. Passé le coup de cœur, on remarque très rapidement le manque de protection de la carrosserie. Un élément essentiel quand on sait que le terrain de prédilection de la Forfour est l'agglomération.
Une fois la première impression dissipée et en prenant place dans l'habitacle, notre regard est flatté par les teintes et le design choisis pour le mobilier intérieur. Les plastiques gris et noirs de la planche de bord se marient harmonieusement avec le tissu rouge orangé de notre modèle d'essai. Ce coloris que l'on retrouve également sur les panneaux de portes avant et arrière ainsi que sur la sellerie apporte une touche de gaieté qui correspond parfaitement à l'image décalée que l'on peut se faire d'une Smart.
Plus petite qu'une Clio, la Smart dispose pourtant d'une habitabilité et d'une modularité intéressantes pour son gabarit avec une banquette arrière rabattable 1/3-2/3 qui peut coulisser sur 15cm grâce à deux manettes situées dans l'habitacle et dans le coffre. Grâce à ce dispositif, vous pouvez soit privilégier le coffre soit le transport de passagers. 3 personnes peuvent ainsi voyager sereinement à l'arrière même si le petit tunnel de transmission et la manette de coulissage peuvent être pénalisants pour celui qui occupe la place centrale.
Le coffre offre un volume de chargement variant entre 270 et 910 l qui conviendra parfaitement à tous les types d'utilisateurs d'autant plus que le dossier du siège avant passager peut se rabattre pour permettre le chargement d'objets longs.
Dans l'habitacle, les rangements sont relativement nombreux mais peu profonds. On en trouve ainsi, le long de la planche de bord ou dans les portières avant et arrière, mais ceux-ci sont relativement restreints et ne pourront pas contenir une bouteille d'un litre et demi. Même critique pour la boîte à gant minimaliste à la qualité douteuse.
La Forfour pêche, malheureusement par quelques erreurs de jeunesse, notamment en ce qui concerne la qualité des matériaux. Les exemples les plus frappants concernent les poignées de portes ou les leviers de vitres arrière qui paraissent bien fragiles. Une critique déjà présente sur les précédents modèles. Autre bizarrerie, l'emplacement des lève-vitres électriques placés à côté du frein à main. Un positionnement sur les intérieurs de portières auraient été plus judicieux.
En globalité et malgré quelques petits égarements, la Smart Forfour reste fidèle à l'image de la marque. Alors pourquoi ne pas mettre un peu de fantaisie dans votre vie d'automobiliste.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération