Depuis sa renaissance en 2008, le Scirocco coulait des jours tranquilles sur le segment des coupés 2+2 (1 million d’exemplaires vendus). Mais ça, c’était avant l’arrivée du Peugeot RCZ (2010) venu chahuter l’allemand sur son territoire. Il était temps pour le constructeur de passer par la case restylage et d’insuffler à son modèle un vent de fraîcheur.

Le coupé allemand dessiné par Giugiaro (en 1974) et repensé par Walter Da Silva en 2008 a comme principal atout sa plastique. Avec la Cocinelle, il est l’un des rares modèles « original » au sein de la très sérieuse gamme Volkswagen. La mission de renouvellement fut donc délicate pour le centre de style. Les designers sont pourtant parvenus à remettre le Scirocco au goût du jour. Cette version restylée de cette seconde génération se démarque par un nouveau bouclier, un capot à deux nervures façon « Golf 7 », de nouvelles jantes, des antibrouillards de Golf GTi, un hayon redessiné et un diffuseur arrière plus sportif. Les feux arrière sont désormais à LED. Cinq nouvelles teintes font leur apparition au catalogue.


Essai vidéo - Volkswagen Scirocco restylé : sur les traces du lion


À l’intérieur, l'habitacle d'ancienne génération évolue peu. La présentation est sérieuse, la finition de qualité mais le dessin reste malheureusement terne. L’unique nouveauté, c’est l’arrivée d’un bloc de 3 compteurs situé au sommet de la planche de bord. Comme dans la Coccinelle, ce dernier indique la température d’huile, la pression du Turbo et le temps au tour. Quelques inserts noirs et une sellerie à carreaux parachèvent la liste des nouveautés. Le Scirocco conserve ses deux vraies places arrière, supérieures à ce que propose la concurrence, et son volume de coffre très correct (310 litres) pour la catégorie.


Essai vidéo - Volkswagen Scirocco restylé : sur les traces du lion
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