EN BREF
1er petit SUV de Renault
à partir de 15 500 €
Qu’on se le dise, les temps changent et les goûts des consommateurs aussi. Il y a quelques années, les petits monospaces étaient très prisés. Cette époque est révolue (ce qui se traduit par l’arrêt du Renault Modus) et ce sont désormais les petits SUV qui ont le vent en poupe. Ce segment a été inauguré en 2010 par Nissan avec le Juke et il a fallu attendre octobre dernier pour voir arriver un second acteur sur le marché, l’Opel Mokka. Mais attention, la concurrence va se densifier en quelques semaines avec les lancements programmés des Chevrolet Trax, Peugeot 2008, Ford Ecosport, Fiat 500X et bien sûr le Renault Captur qui débarque en concession dès ce week-end.
Basé sur la même plate-forme que la dernière Clio, le Captur n’est cependant pas juste une version surélevée de la citadine française. Bien au contraire, il dispose d’une esthétique propre, particulièrement réussie. Ainsi, l’avant reprend bien évidemment la nouvelle identité visuelle de la marque. On remarque tout de même un ensemble de détails qui permettent de le reconnaître facilement, comme les entourages des antibrouillards ou les poignées de portes arrière qui reviennent sur la carrosserie, à l’inverse de celles de la Clio.
Toutefois, c’est surtout le pavillon qui capte le regard en se démarquant de la carrosserie. Semblant flotter - comme celui des Citroën DS3 - il est surtout le principal lieu de la personnalisation (regroupée dans trois univers baptisés « Arizona », « Azur » et « Manhattan) très présente sur ce Captur. Les clients pourront ainsi choisir la peinture bi-ton pour différencier pavillon, montants de pare-brise et coques de rétroviseurs du reste de la voiture, des inserts de couleur noire, orange, ivoire ou chrome, sur le jonc de calandre, les entourages d’antibrouillards, les protections de portes ou l’enjoliveur de hayon, la couleur des jantes : orange, ivoire ou noire ou enfin des autocollants sur le capot, le toit ou le hayon.
Les dimensions sont plus importantes que celles de la Clio avec une longueur de 4,12 m (contre 4,06 m pour la Clio), mais elles restent dans la moyenne de la catégorie car un 2008 mesure 4,16 m.
La planche de bord du Captur est très agréable à l’œil
Constat identique pour l’habitacle. Il ne s’agit pas de la planche de bord de la Clio mais d’une spécifique. Une bonne nouvelle d’autant plus que son dessin est très agréable.
La principale originalité réside toutefois dans la boîte à gants, remplacée par un tiroir d’une capacité de 11 litres, beaucoup plus pratique. Ici aussi, la personnalisation est d’actualité avec des inserts de couleurs sur la planche de bord et 12 teintes de sièges, dont certains sont dézippables.
Concernant les aspects pratiques, le Captur offre une banquette arrière coulissante sur 16 cm et un volume de chargement variant de 377 à 455 litres suivant la position de la banquette ou alors 1 235 litres en rabattant les sièges arrière, ce qui est légèrement supérieur à celui du 2008. Les petits rangements sont légion (27 litres) et on remarquera également que Renault a mis en place des housses de sièges déhoussables pour faciliter l’entretien (en série sur le 3e niveau ou en option à 200 € sur la finition intermédiaire). Une bonne idée. L’habitabilité arrière ne prête à aucune critique. Avec un espace aux jambes de 215 mm, le Captur fait aussi bien qu’une Laguna ! Autant dire que la place ne manque pas. Le Captur est donc plus accueillant que la Clio.
Seul grief, la qualité des plastiques vraiment décevante. La planche de bord est uniquement en plastique dur – certes d’un aspect très flatteur mais on aurait aimé que Renault fasse un effort supplémentaire dans ce domaine. Une critique que l’on avait déjà formulée sur la dernière Clio et qui est donc toujours d’actualité avec certaines pièces mal ébavurées au niveau du volant qui font désordre.
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