Souvenez-vous au salon de Francfort 2009, deux concepts trônaient sur le stand Mini. Il y avait un coupé et un roadster. Vu l’engouement du public autour de ces deux concepts, le constructeur a surfé sur cette vague en commercialisant très rapidement le coupé puis quelques mois plus tard, juste avant l’arrivée des beaux jours : le roadster.



Essai  vidéo - Mini Roadster : coup de coeur pour coup de soleil

L'absence de toit ne rompt pas l’harmonie des lignes


Esthétiquement, le roadster est très proche du coupé avec notamment le pare-brise incliné et les lignes particulièrement dynamiques. Par rapport à son frère, les principales différences portent sur la disparition du toit qui est remplacé par une capote en toile complétée par deux arceaux chromés qui figuraient déjà sur le cabriolet. Même si cette dernière ne casse pas du tout la ligne du roadster, son maniement s’avère peu pratique.


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Entièrement manuelle, elle demande beaucoup d’efforts pour la fermer tout en restant assis. Il est  aussi possible d’opter pour une fermeture semi- automatique incluse dans le Pack Always Open facturé 1 200 € comprenant les sièges chauffants et le filet anti-remous. Au-delà de sa manipulation complexe, on reprochera surtout à cette capote sa conception même puisqu’elle n’est pas doublée et qu’on peut voir toute l’armature. Pas vraiment en adéquation avec le statut relativement premium de Mini. Statut-quo également au niveau des dimensions semblables à celles du coupé avec une longueur de 3,73 m et une hauteur de 1,39 m soit 21 mm de moins que la version cabriolet. 


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Même si le roadster est un strict deux places, les aspects pratiques n’ont pas été oubliés avec un rangement derrière les deux sièges ainsi qu’un coffre proposant un volume de chargement de 240 litres, soit 20 litres de moins que le coupé mais il s’agit tout de même d’une contenance intéressante pour le segment. Pas de nouveauté au niveau de la présentation avec la planche de bord typique de la marque avec le compteur de vitesse en son centre. L’ergonomie et la qualité des plastiques demeurent toujours aussi perfectibles avec par exemple des commandes de lève-vitre sur la console centrale ou un assemblage très moyen.