Essai vidéo - Ford C-Max restylé : le résistant

Le marché des monospaces compacts a tendance à décliner face à l’explosion des crossovers qui proposent sensiblement les mêmes prestations, le look en plus. Toutefois plusieurs constructeurs résistent à l’image de Ford avec le C-Max, qui figure comme le leader des monospaces importés en France devant le Volkswagen Touran et l’Opel Zafira Tourer. Le constructeur restyle aujourd’hui son véhicule par petites touches pour lui redonner un soupçon de vitalité sur un marché français dominé par le Citroën C4 Picasso.

La première étape ce programme concerne le look. Le C-Max arbore désormais la calandre à 5 lames conforme à la gamme Ford, elle-même largement inspirée de la marque britannique Aston Martin. Le constructeur a souhaité capitaliser sur le succès de la version actuelle en ne touchant à rien d’autre. Les dimensions restent les mêmes (4,38 m), ce qui place toujours l’américain comme l’un des plus compacts de la catégorie. Ce dernier à se décliner en version 7 places (Grand C-Max), dotée de portes latérales coulissantes, moyennant 1 300 € de supplément.

Cette remise en forme se poursuit dans l’habitacle avec l’arrivée d’un nouvel écran multimédia de 8 pouces bien plus clair que le « post-it » de la version précédente. Les plastiques sont de qualité et l’assemblage irréprochable mais la console centrale reste malheureusement trop torturée. Entre les nombreux boutons de commande, les aérateurs maousses et l’implantation disgracieuse de ce nouvel écran, l’intérieur est bien moins aéré que celui d’un C4 Picasso. De nouveaux équipements font leur apparition sur cette version 2015, comme le hayon à ouverture mains libres (pack à 690 €), le stationnement semi-automatique (option à 490 €), le freinage automatique en ville (250 €) et le régulateur adaptatif (700 €). De manière générale, le C-Max se place toujours en tête du marché en matière d’équipements technologiques.

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Le C-Max peut se targuer d’offrir une modularité toujours dans le coup malgré son âge avancé (5ans) et son gabarit court. Les trois sièges arrière indépendants sont escamotables, rabattables et disposent d’un dossier inclinable. Avec le système « Diagoflex » (à partir du niveau de finition haut de gamme « Titanium »), le siège du milieu – au passage très étroit par rapport à la concurrence – s’escamote pour permettre aux deux sièges latéraux de coulisser en diagonale et offrir un maximum d’espace aux deux passagers arrière. Le volume de coffre, lui, n’est pas le meilleur de la catégorie (432 litres) mais il peut grimper facilement à 1 723 litres, tous sièges rabattus. En prime, le monospace offre de très nombreux rangements (porte-gobelets, vaste boîte à gants, etc.) et des tablettes aviation à ses passagers. Il conserve toutes ses qualités de véhicule familial.