L’A3 est un best-seller sur son marché. En deux générations, la compacte d’Ingolstadt, s’est écoulée à près de 3 millions d’exemplaires. On comprend donc Audi a joué la prudence en matière de style. Mais malgré les apparences cette troisième génération d’Audi A3 est entièrement nouvelle. Il faut s’attarder sur quelques éléments comme la face avant, les optiques arrière et la ceinture de caisse pour constater une évolution. Cela reste timide, voir frileux, face à une concurrence au look débridé comme les nouvelles Mercedes Classe A et Volvo V40. Ici, seul un œil averti est capable de reconnaître qu’il s’agit de la nouvelle A3.
Toutefois, il ne faut pas se fier aux apparences car cette A3 est totalement inédite. D’abord dans sa conception. L’Allemande repose sur la nouvelle plateforme modulable (MQB) du groupe VW qui servira de base aux futurs modèles du groupe Volkswagen Golf, Passat, Q5, etc. Ensuite par les efforts mis en place par Audi pour l’allégement de son modèle. Un travail ciblé sur la carrosserie, l’habitacle, les moteurs et le châssis ont permis d’alléger la compacte d’en moyenne 80 kg. Une tendance globale à l’heure actuelle chez les constructeurs, qui souhaitent améliorer l’efficience de leurs modèles.
Rappelons que l’A3 est l’une des plus courtes de son segment. Les dimensions sont pratiquement les mêmes que la génération actuelle avec 4,24 m sous la toise. À noter que l’empattement et la garde au toit progressent. Cela profite (modérément) à l’habitabilité. Si la position de conduite est proche de la perfection, voyager aux places arrière n’a toujours rien d’un plaisir. L’espace dédié aux genoux et aux coudes n’a toujours rien d’exceptionnel. Ne parlons pas de l’accès à bord, pas toujours facilité par la découpe de carrosserie. Les grands gabarits seront assurément plus à l’aise à bord de la version Sportback (5p) qui apparaîtra d’ici quelques mois. Le volume de coffre gagne au passage une quinzaine de litres pour atteindre les standards de la catégorie à 365 litres.
À l’intérieur, les changements sont plus marqués. La planche de bord est calquée sur celle de l’A1. Plus fine, épurée pour mettre en valeur le nouvel écran rétractable. Un écran 7 pouces, disponible dès le premier niveau de finition, qui regroupe (selon les niveaux) la navigation, le système multimédia et l’Audi Connect. La finition à bord est irréprochable et augmente encore le niveau de qualité par rapport à la précédente génération. Audi veut rester numéro 1 en la matière et s’est donné ici les moyens. De façon générale, l’ergonomie est en progrès. Les commandes de confort ont été regroupées sur un petit bloc alors que celles destinées aux équipements de sécurité sont disposées en ligne façon cockpit d’hélicoptère.
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