En bref
Une Passat SW rehaussée de 3 cm et au look TTisé assez efficace en tout-chemin avec la transmission 4Motion, mais au rapport prix/équipement passable.
Commercialisée depuis fin 2010 en berline et en break, la Passat de 7e génération s'immisce depuis le printemps 2012 dans le créneau des breaks familiaux baroudeurs déjà occupé par Audi, Skoda, Subaru, Volvo, et depuis peu par Peugeot avec la 508 RXH à motorisation hybride Diesel. La Passat Alltrack adopte la recette classique?: look de tout-chemin avec protections diverses et garde au sol légèrement augmentée. Elle offre le choix entre transmission aux roues avant ou intégrale semi-permanente (4Motion, avec programme de conduite qui adapte les principaux systèmes d’aide à un usage tout-terrain) et entre quatre motorisations. Le 1.8 TSi à essence de 160 chevaux n'a pas droit à la transmission intégrale. Elle est optionnelle (en équipement spécial à 1?850 €, contre 1?500 € chez Skoda) sur le TDi 140 chevaux de notre essai facturé 35?650 € hors options. Le tarif de notre Alltrack est inférieur à celui d'une Passat SW Carat, mais avec un niveau d'équipement sensiblement inférieur. Il se situe à dotation équivalente près du SUV compact Tiguan équipé de la même motorisation et de la même transmission aux quatre roues. Cette dernière est fournie d'office avec le TDi 170 ch et le 2 litres TSi de 210 chevaux. Ces deux motorisations de haut de gamme sont uniquement livrées avec la boîte à double embrayage DSG6 et blocage de différentiel électronique (XDS), tandis que les autres motorisations n'ont droit qu'à la boîte manuelle à 6 rapports et se passent d'autobloquant. Point commun à ces quatre moteurs, ils sont dotés d'un turbo et fournissent tous un couple maximum supérieur à 250 Nm dès 1?750 tr/min (350 Nm pour 2.0 TDi 170 ch).
Un des intérêts majeurs de la Passat Alltrack est que l'on dispose d'un véhicule aux prestations proches de l'Audi A4 Allroad, un plus grand volume intérieur en prime, pour moins cher.
Look tout-chemin discret
A l'instar des SUV et crossovers, ce break tout-chemin s'octroie une parure de baroudeur comprenant des éléments de protection plastique comme pour les passages de roues (largeur identique à la Passat SW, 1?820 mm), ou "anti-encastrement" à aspect inox à l’avant et à l’arrière, et en tôle d’acier pour le carénage protégeant le moteur, la boîte de vitesses, le carter à huile, et la partie avant de la ligne d’échappement. La Passat Alltrack se distingue en outre par ses pare-chocs et les seuils de porte élargis, ou par des équipements spécifiques comme les jantes en alliage léger 17" « Valley », les entourages de fenêtre en « chrome mat », qui se retrouvent sur les coques de rétroviseur extérieur et les joncs de la grille de calandre. Les rampes de pavillon de série sont anodisées, couleur argentée. Le tout reste de bon goût, et plus discret que la panoplie de l'Audi A4 Allroad ou de la Skoda Octavia Scout.
A l'intérieur, quelques petites modifications -détaillées au chapitre équipement- contribuent à personnaliser un peu plus cette version. La qualité perçue de cette allemande pur jus (qui sort des usines d’Emden dans le nord de l’Allemagne) se situe dans la très bonne moyenne de la catégorie. C'est sérieux mais un peu triste, et la planche de bord qui avait été reprise en 2010 sans -gros- changement de la génération précédente de Passat commence à prendre un coup de vieux. Le point fort de cette auto, aussi longue que la Passat SW (4?771 mm), c'est la bonne habitabilité doublée d'un coffre au volume généreux. Pour trouver mieux au sein du groupe, il faut chercher du côté de la Skoda Superb Combi ou de l'Audi A6 Avant. La transmission 4Motion empiète à peine sur son volume (588 l contre 603 litres). La modularité se limite aux dossiers de banquette AR rabattables 60/40. En deux places, la capacité atteint 1?716 litres (1?731 l en traction), y compris les 90 l du renfoncement de la roue de secours acier qui a disparu.
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