Essai - Subaru Levorg : l'exotisme a parfois du bon

Avant de commencer les présentations, petite précision d’ordre syntaxique concernant le nom Levorg qui est une sorte d’acronyme de Legacy, Revolution et Touring.

Élaborée au départ exclusivement pour le Japon, la Levorg a été présentée pour la première fois à l’occasion du salon de Tokyo 2013 et le succès a tout de suite été au rendez-vous, avant même sa commercialisation, qui est intervenue quelques mois plus tard. Devant cet engouement, les autres marchés et notamment l’Europe ont demandé son importation. La voici aujourd’hui en France et elle remplacera dans la gamme la cinquième génération de Legacy, qui n'a pas réussi à s’imposer en raison notamment de son look trop pataud. Changement de cap donc. Tout d’abord sur le plan esthétique mais aussi au niveau des dimensions puisque la Levorg est plus compacte que la Legacy. Elle mesure 4,69 m, soit 8 cm de moins que la Legacy. Elle vient ainsi se frotter à une BMW Série 3 Touring (4,62 m) ou à une Volvo V60 (4,63 m), ses deux principales rivales, toutes deux plus courtes.

S’inspirant du concept Advanced Tourer Concept exposé en 2011, la Levorg est un joli break, qui joue la carte du dynamisme. Soyons honnêtes, cela marche bien, même si la prise d’air sur le capot est un peu too much. Un détail qui devrait séduire toutefois les amateurs de la marque, habitués à cet artifice. L’un des points forts de cette Levorg est que l’esthétique ne sacrifie pas les aspects pratiques.

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Ainsi, l’habitabilité arrière est plaisante (plus généreuse qu’à bord de la Legacy malgré un empattement plus réduit) et le volume de chargement généreux avec une capacité comprise entre 522 et 1 446 litres. De bonnes valeurs notamment en configuration 5 places qui s'accompagnent d’un seuil bas, d’une large ouverture et d’un rangement supplémentaire sous le plancher.

La présentation intérieure est relativement classique mais on ne peut que saluer les progrès faits en termes de matériaux et d’assemblage. Subaru a compris que les clients européens aiment les plastiques moussés et cela se voit, une bonne nouvelle, donc ! La planche de bord accueille en son centre un écran multimédia tactile 7 pouces. L’instrumentation est complète, claire et très lisible. Il est juste dommage que l’ergonomie soit perfectible. Exemple : pour mettre à zéro la consommation affichée sur l’instrumentation en haut de la console centrale – commandable par un joystick implanté en dessous - il est nécessaire d’appuyer sur le bouton se trouvant près des compteurs. On a connu plus intuitif.