Essai - Seat Leon ST Cupra : break emoción

Avec l'actuelle Leon, Seat a su se donner un nouvel élan et les ventes le confirment puisque le constructeur espagnol a réussi à réduire significativement ses pertes sur les deux dernières années (passage de 160 % à 56 % de pertes) et à embaucher (900 personnes en un an).

Evidemment, une auto comme la Leon Cupra ne représente rien ou presque dans le cumul des ventes de la gamme Leon, et plus généralement, des chiffres globaux de Seat, mais il ne faut pas pour autant oublier l'impact que peut avoir un véhicule vecteur d'image comme une sportive, un cabriolet ou même un simple coupé au look plaisant (dommage que certains constructeurs commencent à penser totalement différemment !).

Ainsi, Seat a reconduit sa famille Cupra sur la Leon avec un certain succès enviable. La marque ibérique est notamment allée voler la vedette à une certaine Renault Mégane RS sur le Nurburgring, avant que cette dernière ne reprenne sa couronne. Mais qu'importe, le but n'est pas d'être le premier sur tous les chronos mais simplement de faire parler de l'auto, et c'est mission réussie. Aujourd'hui, après un an de commercialisation de la Leon Cupra (en version berline et SC), Seat lance la troisième branche du trident : le break ST Cupra.

Esthétiquement, c'est simple, si vous êtes familier du visage de la Leon Cupra, vous n'aurez dans ce cas aucune surprise. La Leon ST Cupra reprend trait pour trait le design de ses petites sœurs, la différence se situant dans le séant plus long de quelques centimètres. Il faut toutefois noter que l'empattement est quasiment le même entre le coupé, la berline et le break, ce dernier gagnant simplement en longueur via un porte-à-faux arrière plus important, ce qui induit un volume de coffre plus gros mais une habitabilité intérieure similaire à la Leon Cupra cinq portes.

En parlant d'intérieur, notre modèle d'essai était pourvu de la sellerie cuir gris/noir avec les sièges sport. L'ensemble respire le sérieux mais on sent, comme d'habitude, l'influence germanique et le peu de folie. Dommage, surtout pour une marque d'origine espagnole qui mériterait un peu plus d'« emoción ». On accepte plutôt bien la relative froideur des intérieurs Skoda, mais l'esprit latin est quelque peu absent à bord de la Leon Cupra. Pour le reste, le break conserve ses qualités comme l'espace à bord et un volume de coffre dans la bonne moyenne (587 litres en configuration normale). En tout cas, comme sur la berline et le coupé, on retrouve les rappels « Cupra » un peu partout (méplat du volant, base du levier de vitesses, seuils de porte, dossiers sièges).

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Merci à la société ALMA Vitrolles pour le prêt du hangar pour les photos en cette journée à la météo épouvantable.