En bref
À partir de 16 000 €
Consommation : 3 l/100 km
Émissions de CO2 : 79 g
Si la 208 vient d’entrer dans le club restreint des « millionnaires » (un million d’exemplaires produits depuis 2012), elle n’en demeure pas moins l’éternelle seconde sur le marché français, derrière la Renault Clio 4. Peugeot a profité du traditionnel restylage de mi-carrière pour équiper sa lionne des dernières motorisations issues du groupe PSA. En essence, la nouveauté, c’est l’arrivée du trois cylindres 1.2 Puretech 110. Ce dernier se chargera désormais d’assumer le travail de milieu de gamme.
En diesel, Peugeot a fait disparaître le bon vieux 1.4 HDi 68 pour concentrer son offre autour d’un unique moteur : le 1.6 BlueHdi. Ce dernier a été optimisé pour couvrir trois niveaux de puissance (75, 100 et 120 ch) et surtout offrir des niveaux de consommation parmi les plus bas du marché. Mieux, la version « économe » 1.6 BlueHdi 75 ch BVM5 équipée d’un Start & Stop a battu un nouveau record du monde dans sa catégorie avec une moyenne homologuée de 3 l/100 km et seulement 79 g/km de CO2. Peugeot s’impose comme le champion des petits diesels devant la Renault Clio dCi 75 Energy (85 g de CO2/km) et la Volkswagen Polo TDi BLueMotion (82 g de CO2/km, désormais passée à l’essence Tsi).
Les évolutions esthétiques propres à ce restylage sont logiquement timides, histoire de ne pas stresser les ventes de ce best-seller. Boucliers, optiques et calandre ont fait l’objet d’un léger travail alors qu’à l’intérieur la planche de bord reçoit des garnissages issus du 2008. L’univers est toujours soigné, l’habitabilité dans la moyenne du segment et la vue sur les compteurs toujours cachée par le volant.
À la conduite, le conducteur ne perd pas au change puisque le couple grimpe de 70 Nm (230 Nm) par rapport à son ancêtre. Le 4 cylindres reprend bas et délivre assez de couple à mi-régime pour garantir des dépassements sûrs et une utilisation péri-urbaine de qualité. Il est bien insonorisé et surtout très sobre. Nous avons relevé une moyenne de 4,8 l/100 km en usage mixte (40 % autoroute/40 % ville/20 % route). Ce chiffre est vraiment flatteur pour le porte-monnaie mais si on reste très loin des 3 l/100 km annoncés par Peugeot. Malgré son label « éco », ce 1.6 BlueHdi 75 n’en demeure pas moins agréable à conduire.
Le châssis n’a absolument pas évolué, et pour cause, il n’en avait pas le moins du monde besoin. Il reste à ce jour la référence de la catégorie, offrant un compromis quasi-idéal entre confort et comportement. On aime particulièrement cette agilité imbattable grâce à sa direction directe.
Cette 208 recordman de la consommation est disponible à partir 16 000 €. Elle est exclusivement associée aux finitions « Business » et « Business Pack ». La première embarque tout le nécessaire en matière de confort tel que la climatisation, le régulateur de vitesse, l’aide au stationnement, les antibrouillards et l’écran tactile multifonction (aux bugs récurrents) avec fonction bluetooth et prises Jack et USB. La finition « Business Pack » (à partir de 19 950 €) ajoute la climatisation automatique, le système Mirror screen et le pack visibilité.
Au regard des performances obtenues, ce moteur diesel hautement dépollué entre maintenant en concurrence avec les 3 cylindres essence atmosphériques ou suralimentés qui fleurissent de plus en plus sous les capots des citadines et offrent des niveaux de performance quasiment similaires. À la différence que le diesel équipé ici d’un piège à Nox (système de catalysation SCR) influe sur le prix de vente du véhicule (450 € de plus par rapport à sa devancière 1.4 Hdi 68).
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