Commercialisée début 2013, la seconde génération de Kuga a été lancée avec des moteurs relativement puissants puisqu’il s’agissait des 2.0 TDCI en 140 ou 163 ch en diesel et des Ecoboost 182 et 150 ch en essence. Dès le départ, Ford avait promis une version dégonflée de son 2.0 TDCi pour le mois de septembre suivant mais l’attente a été finalement plus longue que prévue car il a fallu patienter jusqu’au mois de mai dernier pour voir enfin arriver la version 115 ch du TDCI.
Au-delà de la baisse de la puissance à 115 ch et du couple à 290 Nm soit 30 Nm de moins qu’avec le TDCI 140 ch, cette version se distingue surtout par le fait qu’elle n’est disponible qu’en deux roues motrices (en traction). Cela tombe bien, c’est ce que recherchent majoritairement les clients de ce genre de véhicules dont une très faible partie s’aventure hors des sentiers battus. Si les 115 ch peuvent sembler juste au premier abord, il n’en est rien, même si il ne faut pas oublier que le poids de ce Kuga avoisine les 1 700 kg. Bien évidemment les accélérations sont moins toniques mais les reprises, malgré la baisse du couple, sont tout à fait convaincantes même si le 6e rapport est à réserver à l’autoroute. Mis à part cela, la conduite de ce Kuga se montre très agréable dans la majorité des situations avec une direction précise, un bon niveau d’insonorisation et un moteur particulièrement souple. Même si notre essai s’est déroulé la majorité du temps sous la pluie, nous n’avons pas constaté de perte de motricité. On reprochera toutefois que l’amortissement soit un peu trop ferme lorsque le bitume se dégrade, mais rien de rédhibitoire globalement et ce Kuga s’avère toujours aussi plaisant à mener et confirme donc son excellent comportement, l’un des meilleurs de la catégorie. Ce bilan dynamique positif aurait pu être assombri par une consommation élevée. Bien au contraire, sur notre essai, nous avons relevé une moyenne de 7,1 l/100 km, ce qui représente presqu’un litre de moins que le 2.0 TDCI 140 2RM que nous avions pu tester au début de cette année. Et à cela s’ajoute la diminution du malus qui atteint désormais 250 € contre 900 € pour le 140 ch. Tout cela sans Stop & Start. Le bilan économique est donc non négligeable.
Sans surprise, aucune spécificité esthétique extérieure ni intérieure. Et c’est bien dommage pour la planche de bord qui conserve son principal défaut à savoir son ergonomie plus que perfectible avec une multitude de boutons au niveau de la console centrale et du volant. On regrettera également la taille réduite de l’écran multimédia. Rien à redire concernant le volume de chargement (456 et 1 653 litres) et l’habitabilité arrière qui demeurent toujours aussi intéressants. Notre modèle d’essai était en finition Titanium, soit le haut de gamme sur cette motorisation. Elle reçoit une dotation de série très complète comprenant notamment le limiteur/régulateur de vitesse, les 4 vitres électriques, les jantes 17 pouces, la climatisation bizone, l’allumage automatique des phares, le système multimédia SYNC, la sellerie cuir/tissu, 7 airbags, etc.
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