A retenir
Version restylée de la C4
Nouveau moteur : Puretech 130 ch
à partir de 22 850 €
Le segment des berlines compactes est sans aucun doute l’un des plus concurrentiels du marché. Comme souvent, il est dominé par les productions locales. C’est encore le cas ici puisque la Peugeot 308 devance aisément la Renault Mégane et la Volkswagen Golf. Qu’en est-il de la Citroën C4 me direz-vous ? Eh bien, sur 2014, elle est loin, très loin. Il était donc temps pour la marque aux chevrons de réagir. C’est chose faite avec ce restyling, qui avouons-le fait du bien sans pour autant transfigurer la C4. Les principales évolutions se concentrent majoritairement sur la partie avant, avec l’adoption de nouveaux projecteurs mais également de feux à effet 3D à LED. Ne cherchez pas plus loin car c’est à peu près tout. Dommage, les lignes demeurent très classiques et auraient eu besoin d’un petit coup de modernisme.
Même tendance dans l’habitacle. Les principaux progrès portent sur une meilleure ergonomie avec la disparition de certains boutons grâce à l’apparition d’un écran multimédia tactile 7 pouces. Mis à part cela, le design est identique, tant au niveau du volant, toujours de grande taille, que de l’instrumentation claire et plaisante à regarder grâce à la possibilité de choisir sa couleur dans un large panel. L’ensemble manque toutefois cruellement de fantaisie et est un peu triste (notamment dans la définition de notre modèle d’essai, et ce malgré le bas de la planche de bord clair), mais l’impression de qualité est au rendez-vous.
Pour le reste, on a affaire à une voiture accueillante avec une habitabilité tout à fait correcte et un très bon volume de chargement (407 litres).
Notre modèle d’essai bénéficiait de la finition Shine, comprenez par-là, haut de gamme. De série, il comprenait donc, notamment, le système de surveillance d’angle mort, le régulateur/limiteur de vitesse programmable, la détection de sous-gonflage, 6 airbags, l’accès et le démarrage sans clé, l’aide au stationnement avant et arrière, les jantes 17 pouces, la climatisation automatique bizone, la navigation avec écran tactile 7 pouces et le frein de stationnement automatique. Tout cela était complété par le siège conducteur massant avec réglage lombaire électrique (150 €) et l’alerte de franchissement involontaire de ligne couplé aux projecteurs directionnels xénon (1 310 €).
Sur route, la première chose qui frappe est l’agrément général. La C4 invite à faire des kilomètres dans un confort de tout premier ordre, tant au niveau des sièges que de l’amortissement qui filtre efficacement les différentes irrégularités de la route. Un modèle du genre. Plutôt bien insonorisée, la berline aux chevrons souffre tout de même de bruits d’air assez conséquents.
Toutefois, il faut bien reconnaître que, cette C4 ne joue pas dans le même registre que sa cousine, la Peugeot 308, clairement plus dynamique. Attention, ce n’est pas une critique mais une simple remarque car ce typage confort n’est pas handicapant au niveau du comportement. Alors, oui, bien sûr, quand on hausse le rythme, on constate des mouvements de caisse assez prononcés mais cela n’altère pas le train avant, qui semble rivé au sol. On regrettera tout de même la taille trop importante du volant et le manque de remontées d’informations de la direction.
Même si ce moteur tend à se généraliser sur la majorité des modèles du groupe PSA, un petit rappel s’impose. Il s’agit d’un trois cylindres de 1,2 l de cylindrée qui développe 130 ch et possède un couple de 230 Nm. Il peut être couplé à une boîte mécanique à 6 rapports ou à la transmission automatique EAT6, configuration que nous avions à l’occasion de cet essai. Cette motorisation est loin d’être d’une inconnue car nous l’avons déjà essayée sur la 308 et la DS4. Si elle nous a convaincu sur ces deux modèles, nous avions tout de même souligné une consommation relativement importante, notamment sur la seconde avec une moyenne de 7,4 l/100 km. Ce constat est encore plus vrai sur la C4 puisque nous avons relevé une moyenne de 7,9 l/100 km avec pourtant une grande partie de notre test effectuée sur autoroute à une allure de 135 km/h compteur. Si ce n’est pas catastrophique, c’est loin d’être fabuleux et surtout très loin des chiffres annoncés par le constructeur (5,1 l/100 km). Dommage car ce moteur se révèle plaisant à mener avec une vivacité à tous les régimes ou presque, sans être pénalisé par une sonorité envahissante ou des vibrations trop nombreuses. Même si elle n’égale pas les boîtes à double embrayage, l’EAT6 est des plus recommandables avec des passages de rapports fluides et rapides.
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