En bref
2.0 JTDm 150 ch
Rejets : 110 g de CO2/km
Nouveau système multimédia : U-connect
Exceptée la 4C (production limitée à 3 500 exemplaires par an), Alfa Romeo évolue aujourd’hui sur le marché européen avec seulement deux véhicules à son catalogue : la Giulietta et la MiTo. Pas facile de s’imposer sur le marché automobile avec une gamme si réduite, des prétentions de premium et des investissements jusqu’ici très limités. Mais le vent tourne du côté de Milan, le constructeur italien en pleine restructuration va enfin passer au premier plan depuis l’alliance de Fiat et Chrysler.
Le président du groupe a affiché ses intentions : tripler les ventes d'ici 2016. Pour cela, la marque au Biscione va tout d’abord étendre son champ d’action. Si aujourd'hui, Alfa dépend énormément du marché européen (à 90 %), l'implantation imminente aux Etats-Unis, au Moyen-Orient et en Russie devrait contribuer à ce projet. Ensuite la marque pourra enfin compter sur une véritable gamme complète puisque 3 nouveaux modèles sont en préparation. À savoir la berline Giulia, une concurrente des berlines premium, le Duetto, un spider propulsion fabriqué par Mazda sur base de MX5 et enfin l’Alfetta qui viendrait titiller les Série 5 et Classe E. Cela laisse 3 ans à Alfa Romeo pour passer de 100 000 ventes globales annuelles à 300 000.
Avant d’entrer dans cette nouvelle ère, Alfa Romeo compense son manque de nouveautés en restylant la Giulietta. Le terme est ici un peu fort puisque les évolutions esthétiques de la compacte sont mineures. Nouvelles jantes, nouvelle grille de calandre et cerclage d’antibrouillards modifié. Le facelift s’arrête ici pour la carrosserie de l’italienne, jugée suffisamment sexy par la marque pour séduire encore sur le marché des compactes.
Sous cette silhouette qui conserve malgré tout de beaux restes, les changements sont un peu plus marqués. Les panneaux de portes et la planche de bord bénéficient de nouveaux inserts et de coloris inédits. Le volant et les sièges sont aussi nouveaux et contribuent au rafraîchissement de l’habitacle. L’ambiance à bord est plutôt classe, mais dès que l’on se penche d’un peu plus près, l’on déplore une finition passable et la pauvreté des plastiques employés. Face à une concurrence allemande bien mieux finie, la Giulietta n’a pas le standing premium qu’elle revendique.
L’autre nouveauté, c’est l’apparition d’un nouveau système multimédia : le U-Connect. Ce système d’info-divertissement, infiniment plus convivial que le précédent, propose une reconnaissance vocale, la navigation, le bluetooth, la lecture des SMS, etc. Cet équipement est proposé en deux versions. L’une avec un écran 6,5’’ est développée par Harman et propose tous les services évoqués ci-avant dès la finition Distinctive. L’autre version est dotée d’un écran 5’’ qui se concentre uniquement sur les fonctions médias.
En matière d’habitabilité, la transalpine n’est pas la plus accueillante de son segment. Si l’espace aux jambes est correct, les places arrière sont desservies par une garde au toit restreinte. Le coffre à bagages offre une capacité très correcte (350 litres) pour la catégorie, à mi-chemin entre une Mercedes Classe A (341 litres) et une Audi A3 (365 litres).
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