Le constructeur le dit et le répète. « Une Alfa est belle, une Alfa est sympa à conduire ». Dans cette optique, les ingénieurs se sont efforcés d’améliorer les prestations dynamiques de la compacte. Le travail a commencé par une optimisation des moteurs. En revisitant tout le système d’injection du 2.0 JTDM 140, les motoristes sont parvenus à gagner 10 ch et 30 Nm de couple. Ainsi la Giulietta profite d’un 4 cylindres diesel de 150 ch pratiquement inédit et prêt à répondre aux futures normes Euro 6.
Cette mécanique silencieuse et bien filtrée n’est pas avare en couple. Dès 1750 tr/min, le 4 cylindres crache ses 380 Nm aux roues avant avec vigueur grâce à l’adoption d’un petit turbocompresseur. Quel que soit le régime, il a le mérite de reprendre très bas et d’offrir toujours une bonne consistance à l’accélérateur. Pour le moment il est exclusivement associé à une boîte mécanique à 6 rapports, lui permettant d’afficher des rejets de CO2 de 110g/km et d’échapper à tout malus écologique. Dès le mois de janvier 2014, ce moteur pourra être associé à la boîte TCT (double embrayage). Le DNA est aussi de la partie avec ses 3 modes (Dynamic, Natural et All weather). Pour rappel, ce dispositif agit sur plusieurs paramètres de la voiture (moteur, freins, transmission, suspensions) en fonction des conditions de roulage. Gadget pour certains, il peut se montrer parfois utile pour modérer la consommation de carburant ou tout simplement renforcer le niveau de sécurité active. Par exemple, le mode « All weather » agit sur la sensibilité du différentiel électronique Q2 (ESP élargi) lorsque les conditions climatiques sont difficiles, comme durant notre essai.
Côté conduite, la Giulietta délivre un amortissement de qualité. Le compromis entre dynamisme et confort reste dans le coup face à une concurrence totalement revisitée et allégée (Audi A3, Volkswagen Golf, Seat Leon, Mercedes Classe A, etc.). L’Alfa doit en grande partie ce niveau de confort à son train arrière multibras. En ce qui concerne le comportement, l’italienne séduit par la réactivité de son train avant. Le train McPherson privilégie ici la précision d'inscription en courbe, quitte à sacrifier un peu la motricité. La direction électrique à double pignon conçue avec l’allemand ZF est franche et directe et emmène la compacte avec une extrême précision là où vous le souhaitez. Ce comportement rigoureux hisse la Giulietta parmi les modèles les plus sympathiques à conduire à l’heure actuelle dans le segment des compactes. Les autres motorisations proposées enregistrent aussi une baisse des émissions de CO2 comme par exemple le 1.6 JTDm 105 ch (104 g de CO2/km) et le 1.4 MultiAir (131 g de CO2/km).
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