Chez Dacia on ne donne plus de prévisions depuis l’énorme succès de la Logan et ses 1,2 million d’exemplaires vendus. Le Duster, troisième dérivé de la plateforme Logan, arrive aujourd’hui dans un segment inexploré. Celuii des petits SUV low-cost.


Avec un ticket d’entrée affiché à 11900 €, le prix d’une Clio

, le Duster est totalement dépourvu de concurrence. A tarif égal, vous aurez un Suzuki Jimny, plus petit. A dimensions égales vous aurez un Qashqai, plus cher. Un boulevard international se dessine donc pour le Duster qui sera diffusé à travers quatre continents.

Ce Duster affiche des dimensions (4,31 m) proches d’une Mégane. Le volume de coffre en plus (475 litres). Banquette rabattue, ce dernier grimpe à 1636 litres. Une polyvalence qui séduira un large panel d’automobilistes. Du citadin pour ses dimensions compactes, au «provincial» pour sa transmission 4x4 et son volume de chargement conséquent. D’autant plus que ce Duster chouchoute l’espace vital de ses passagers. Des prestations dignes d’un monospace compacte, la modularité en moins.

La Sandero Stepway nous avait laissé un avant-goût de 4x4. Le Duster nous rend la saveur. En nommant son 4x4 ainsi, Renault fait un clin d’œil au passé de Dacia et son antique Aro Duster. La philosophie du nouveau Duster se approche d’avantage d’un Lada Niva que d’un Nissan Qashqai. Dans le fond comme dans la forme, puisqu'il affiche un look de baroudeur avec garde au sol surelevée et angles de franchissements au-delà des 30°.

Acheter une Dacia, c’est acheter pratique. Le Duster ne déroge pas à la règle. Dans l’habitacle, c’est service minimum. Minimum mais correcte, puisque le petit 4x4 roumain propose de base, deux airbags et la direction assistée (version à 11 900 €). Dacia l’admet, avec le Duster le contenu des équipements s’enrichit. Le haut de gamme (18 900 €) propose même une sellerie cuir !

Essai vidéo - Dacia Duster : ça va cartonner !

La finition est basique, les plastiques bas de gamme et le poste de conduite similaire à celui de la Logan. Du costaud qu’on n’hésite pas à maltraiter quotidiennement en transportant des objets encombrants ou une ribambelle de minots. Seul le cache bagage, sans enrouleur, prête à discussion.