La première Superb avait hérité de la plate forme de la 4e génération de Volkswagen Passat. La nouvelle Superb reprend ce même schéma en se servant pour base du châssis de l’actuelle Passat qui a été repensé. Si le porte à faux avant est identique, il n’en est pas de même de l’empattement et du porte à faux arrière qui ont été rallongés.
On retrouve globalement le comportement de cette dernière avec une direction relativement précise et informative. Le train avant arrive bien à supporter le passage de couple, ce qui évite les pertes d’adhérence même sur chaussée mouillée. Toutefois, la Superb n’est pas un véhicule à vocation dynamique malgré sa masse contenue aux vues de ses dimensions. La Superb ne pèse que 1498 kg avec le 2.0 TDI 170 kg alors qu’une C5 avec une puissance égale affiche un poids de 1729 kg. Cela montre bien que Skoda est arrivé à bien contenir la prise de masse.
Malgré le travail qui a été effectué, la Superb n’aime pas trop être brusquée. Ainsi, en virages, elle vous gratifiera très rapidement de mouvements de caisse importants prouvant bien qu’elle apprécie plus d'être conduite que pilotée. Elle se positionne donc très loin d’une Audi A4 mais également en retrait d’une Renault Laguna ou d’une Mazda 6.
Grâce à l’habitabilité générale de la Superb, cette berline garantit un bon confort pour ses passagers. Le confort de suspension est convaincant notamment à l’avant. Petit bémol à l’arrière où il faudra supporter un amortissement légèrement plus ferme mais cela reste tout à fait convenable dans l’ensemble sans toutefois égaler par exemple le confort d’une C5. Il faut dire à la décharge de cette Superb que notre modèle d’essai était équipé de jantes 18 pouces. Déjà très satisfaisant avec cette monte, le confort devrait s'améliorer avec des jantes de taille plus conventionnelle. Le filtrage est également une réussite puisque les différentes déformations de la chaussée sont absorbées sans aucune difficulté.
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