«La phase de montage à blanc », explique Patrick Arnaud, « sert à régler toutes les lignes avant d’attaquer la phase de finition, de peinture, d’apprêt, de mise en qualité. Cela permet de vérifier que toutes les cinématiques, les ouvertures de portes, conçues très à l’avance en numérique, fonctionnent parfaitement. La phase de réalité demande forcément de la mise au point. C’est une étape cruciale et indispensable ! Après le numérique, après les maquettes, cela autorise une relation directe à l’engin, et c’est là où l’on décide des dernières validations de style, de petits changements, certes pas forcément majeurs mais qui permettent de monter en qualité. » Un tel niveau d’exigence pourrait paraître superflu, s’agissant d’une voiture de salon, que Monsieur Tout le Monde ne conduira jamais. Mais il est essentiel, du point de vue du constructeur, pour installer, dans l’esprit des clients, l’image idéale de la voiture de production en devenir. Comme une forme de persistance rétinienne. Un procédé que Citroën avait déjà employé avec la DS Inside, aux proportions discrètement idéalisées, et dont les courbes avaient allumé la Toile six mois avant la révélation de la DS3. Si la Cactus connaît le même succès…
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