À l’intérieur, le jugement dépend de plusieurs choses. D’un, si vous sortez d’une Audi juste avant de tomber dans la WRX, vous allez trouver ça cheap (mais pas forcément triste). Par contre, si vous sortez d’une Impreza GT de 95, c’est la vie de château ! Disons qu’il y a eu de gros progrès effectués qui ne suffisent quand même pas à la placer dans le trio de tête du segment, loin de là.
Par contre, le conducteur-pilote va tout de suite apprécier le baquet qui épouse le corps mieux qu’une groupie extatique, c'est-à-dire sans trop vous serrer (au quotidien, c’est lassant d’entendre « plop » à chaque fois que vous sortez de votre voiture). Un baquet de « voiture de tous les jours » se juge au premier coup de volant incisif : si vous vous accrochez au cerceau, pour éviter de passer le buste du côté passager, c’est mauvais. Si par contre vous avez pu garder l’œil sur la sortie de courbe, que vous n’avez pas plié la jante du volant, que vos bras sont restés totalement libres de leurs mouvements et que vous êtes ensuite capable de vous retourner pour mettre une mandale à votre petit de 5 ans qui vient de mettre les doigts dans les yeux de sa petite sœur, c’est parfait.
Là, c’est de très bon niveau.
Pour ce qui est du confort à bord, rappelons que l'Impreza est une 5 portes à vocation familiale et précisons tout de suite que si la définition suspension d’origine vous envoie en tangage et roulis exagérés à chaque coup de volant, notre auto a eu le bon goût de s’équiper de chaussettes de sport pour nous éviter le mal de mer et les nausées.
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