Parmi les améliorations apportées aux Range Rover 2007, on ne peut passer à côté du très bon système Terrain Response que le constructeur intègre de série sur le Range Rover TDV8. Cette technologie brevetée par Land Rover, propose au conducteur de choisir cinq réglages correspondant à cinq types de terrains différents à l’aide d’une molette située sur la console centrale. En fonction du mode sélectionné : conduite normale, herbe/gravillons/neige, sable, boue et ornières, rocaille, le «Terrain Response » sélectionne les réglages les plus adaptés. Un calculateur gère ensuite la motricité, la hauteur de caisse, le couple moteur, le contrôle d'adhérence en descente, l'anti-patinage et les rapports de boîte de vitesses. Lors de notre test sur le terrain du 4x4 club 78 de St Remy l’Honoré, le Terrain Response s’est montré très utile pour se sortir des marres de boues et des ornières.
Franchisseur
Comme le promet Land Rover, « le nouveau Range Rover TDV8 doit pouvoir grimper des pentes de 45 degrés, rouler sur des dévers de 35 degrés et franchir des gués de 50 centimètres ». Partant de cet engagement et conscient de la bonne réduction en gamme courte du nouveau Range, de sa gestion « Terrain Response, ou encore de l’augmentation de garde au sol, nous sommes partis confiants pour tester les capacités du nouveau Range Rover en off road.
Malheureusement nous avons vite déchanté, car sur un terrain très humide et avec des pneus de série peu sculptés, le Range Rover s’est montré mal à l’aise. Toutefois, sur des ateliers plus secs, comme la rocaille ou les ornières, rien ne l’arrête ou seulement notre appréhension de rayer un véhicule un peu trop large dans la plupart des chemins en sous-bois, qui plus est, facturé à 87 800 € (finition Vogue). Les suspensions pneumatiques électroniques qui l’équipent améliorent la tenue de route et absorbent les effets de roulis.
Et en tout-terrain, cette suspension garantit une motricité optimale.
Dans les cas extrêmes, le différentiel central répartit le couple aux essieux (50/50 en condition d’adhérence normale) instantanément en cas de pertes d’adhérence, favorisant ainsi le bon fonctionnement du contrôle de stabilité (DCS) et l’anti-patinage (ETC). Ces aides électroniques s’harmonisent pour garantir une stabilité et une motricité optimum. Un différentiel arrière électronique améliore encore les capacités de crapahuteur du Range en option. Seulement voilà, devant autant d’équipements, le Range Rover est trop beau et trop cher pour risquer de le ruiner sur un terrain de 4x4.
Sur route
Les qualités routières du Range Rover ne frisent pas la perfection atteinte par le Porsche Cayenne mais progressent encore. La direction assistée asservie à la vitesse du véhicule améliore les trajectoires du Range, ainsi que l’aide électronique comme l’anti-patinage ou le contrôle de stabilité. Le comportement dynamique reste un peu pataud en raison du poids, encore, et de la préférence accordée par Land Rover au confort de marche. Cela dit, la sécurité active est de haut niveau sans même solliciter l’intervention du contrôle de stabilité, naturellement proposé en série. La puissance et l’endurance du freinage Brembo surprennent favorablement malgré l’énorme masse à ralentir. On se situe dans la bonne moyenne des 4x4. Le confort de roulage ne pâtit aucunement du centre de gravité haut, ou de mouvements de roulis mal contrôlés malgré la souplesse et les longs débattements des suspensions. Les coussins d’air faisant office de ressorts associés à de classiques amortisseurs garantissent un confort stupéfiant, au-delà de tous les SUV connus, digne des limousines de prestige que le Range entend affronter.
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