2. Alfa Romeo MiTo

Ce sont les premières syllabes de chacune des villes de production (Milano et Torino) qui lui ont donné son nom. Si son style est volontairement sportif, la MiTo n’a rien d’une voiture de course. Malgré d’indéniables qualités, elle pêche par un châssis décevant et par des moteurs qui ne sont pas toujours à la hauteur.

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Une belle gueule qui n’est pas sans rappeler celle du coupé 8C. Mais la ressemblance s’arrête là, car la MiTo n’est pas dotée des mêmes performances. Son principal défaut est son châssis manquant de rigueur. Dommage car avec les moteurs les plus puissants en essence et le bloc diesel de 95 ch, la MiTo affiche de belles performances. Petite auto, la MiTo se montre maniable en ville mais peu accueillante pour ses occupants qui se trouveront serrés aux places arrière avec une longueur d’assise limitée (mais les cotes sont dans la moyenne de la catégorie). Ils subiront en outre, l’inconfort des suspensions trop fermes. Quant au volume de coffre, il se situe, lui aussi, dans la moyenne de la catégorie. Parmi toutes les motorisations de la gamme, le 1.4 MultiAir ne mérite que des éloges, en diesel c’est le 1.3 MultiJet de 95 ch qui se montre le plus à son aise. De plus, il possède une sonorité “typée essence“ qui ne déplaira pas aux “alfistes“. A noter que l'ensemble des versions de la gamme MiTo dispose en série du système électronique DNA. Ce dispositif influe sur le travail de la direction, du moteur et de l'ESP, permettant de changer le tempérament de l'auto selon trois modes (Dynamic, Normal et All Weather) en fonction des désirs du conducteur.