91 - Essonne : une communication pas très développée
Les axes dangereux
Les routes les plus accidentogènes sont évidemment les plus fréquentées. Redoubler de prudence sur la RN 104, l'A 6 et l'A 10 s'impose. Les routes départementales et les nationales sont les deux types de réseau qui concentrent le plus d'accidents.
Les statistiques locales
Le bilan de l'année 2000 est à oublier, car tous les indicateurs de l'accidentologie sont en augmentation. Cette augmentation de la mortalité semble être accidentelle, car la comparaison des données de l'année 2000 avec la moyenne des années 1995-1999 démontre par ailleurs que la mortalité est en baisse de 8,2 % . Les piétons et les motards payent un lourd tribut à la sécurité routière, car ils représentent respectivement 14,9 % et 13,5 % des tués sur les cinq dernières années. La situation est encore pire pour les conducteurs locaux, qui constituent la majeure partie des victimes d'accidents mortels (71,4 % ). Enfin, il faut noter que la campagne se révèle largement plus meurtrière que la ville, en concentrant 68,4 % des morts au volant.
La politique de médiatisation
Pas question de médiatiser l'emplacement des radars dans les différents médias locaux. Quand nous avons posé la question à la responsable de la sécurité routière, elle nous a répondu : "Ah non, pas du tout, et heureusement d'ailleurs !"
En revanche, cette préfecture préfère mettre l'accent sur la pédagogie, avec la présence de représentants des forces de l'ordre dans certains établissements et la mise en place de campagnes d'affichage. La disposition de silhouettes le long des axes les plus risqués n'est pour l'instant pas à l'ordre du jour.
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