19 - Corrèze : une faible mortalité des deux-roues
Refus catégorique de la part de cette préfecture qui n’a pas voulu répondre à nos questions. Nous nous sommes donc tournés vers la Direction de l'équipement locale, qui nous a fourni sans problème les renseignements recherchés.
Les axes dangereux
Dans ce département, une seule route nationale est à signaler, il s'agit de la RN 89, entre Brive et Égletons. Pour le reste du département, l'accidentologie est plus diffuse, principalement sur le réseau départemental, car il n'y a pas beaucoup de trafic.
Les statistiques locales
Très légère augmentation du nombre de morts dans ce département par rapport à la moyenne des années 1995-1999 (+ 0,5 %), en revanche, sur l'année 2000, cette statistique est en augmentation plus franche, passant de 37 à 43 décès, alors que le nombre d'accidents corporels et de blessés est en chute.
Depuis 1995, on constate que la majorité des tués a lieu en rase campagne (72,1 %) et concerne les usagers locaux (65,1 %). Pour une fois, les deux-roues ne sont pas trop touchés par la mortalité, car ils ne représentent que 3,8 % des tués. Sur ce point, la Corrèze est d'ailleurs le deuxième meilleur département de France, derrière la Meuse. Les véhicules légers représentent une part majoritaire des accidents mortels, avec 73,2 %.0
La politique de médiatisation
Les médias locaux contribuent de façon importante à la diffusion des messages sur la sécurité routière. La télévision France 3 Limousin, les radios France Bleu et certaines radios locales ainsi que les journaux – la Montagne, l'Écho du Centre, et le Populaire – s'associent aussi à la lutte contre l'insécurité routière. La mise en place de silhouettes noires le long des axes dangereux est actuellement testée dans ce département.
Dommage, en revanche, que les autorités ne souhaitent pas communiquer, pour l'instant, l'emplacement des radars par voie de presse. La médiatisation a donc ses limites ?
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