Rallongé de 25 mm par rapport à la première Focus, l'empattement est encore plus long que celui de la Mégane, de 15 mm. Cette caractéristique lui permet de procurer un espace aux jambes à l'arrière record dans la catégorie, comparable à la Mazda. La longueur disponible entre les essieux est encore plus grande pour la Honda Civic, garant effectivement d'une belle habitabilité, mais la japonaise ne dispose pas de caves à pieds à l'arrière au contraire de la Ford, qui prend ainsi l'avantage pour le confort des passagers installés sur la banquette.
La largeur disponible, et la garde au toit malgré la chute du pavillon, se situent dans la très bonne moyenne. La capacité du coffre progresse d'une quarantaine de litres par rapport à l'ancienne Focus, et devient une des références du marché. En rabattant le dossier et l'assise de la banquette, (1/3-2/3), l'aire de charge plane accepte 1 245 litres de bagages jusqu'au pavillon. C'est certes moins bien qu'une haute 307, mais pas mal du tout en regard de ses autres rivales.
L'habitacle donne une impression de plus grande austérité que précédemment, et l'agencement de la planche de bord archi-classique ne cherche pas à singer celle d'un monospace comme dans la C4.
Ergonomie des commandes, lisibilité des compteurs ou position de conduite sont impeccables.
A noter que la Focus pourra disposer l'an prochain d'une option inconnue dans la catégorie, le réglage électrique du pédalier, afin de peaufiner encore le confort du conducteur. Les petits espaces de rangement sont comptés, surtout à l'arrière. Le plus remarquable provient de la qualité des matériaux à bord en nette hausse, faisant taire les critiques souvent émises à propos de la Focus de première génération. La qualité de finition est à l'avenant, comparable aux meilleures, Golf et Astra y comprises.
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