Moins lourde qu’une Meriva et même que 1007 et Modus, la Fusion démarre avec deux moteurs 1400 suffisants, malgré des reprises atones sur le dernier rapport d’une boîte manuelle par ailleurs excellente (la même, robotisée avec mode automatique et séquentiel est proposée sous l’appellation Durashift contre 600 € de plus avec les deux motorisations). En essence, il s’agit du 1.4i Duratec à 16 soupapes de 80 chevaux et en Diesel, du 1.4 TDCi de 68 ch fruit de la collaboration avec PSA, sobre et discret.
Avec le vivant 1.6 16V 100 ch, on accède à une véritable polyvalence d’usage, et de passable, sur les 1.4, on passe à un réel agrément de conduite même à pleine charge malgré un étagement discutable (3 et 4e un peu trop longues), sans consommer beaucoup plus d’un demi-litre que le 1.4i en moyenne (environ 8 l/100 contre 7,4 litres). Ce moteur a droit à une boîte automatique à 4 rapports pour un supplément de 1 000 € sur laquelle nous resterons muets puisque nous ne l’avons jamais essayé.
Le 1.6 TDCi constitue toujours l’offre haute en Diesel. Ce moteur 16V de 90 ch lui aussi issu de la collaboration Ford/PSA va comme un gant à la Fusion, sobre et performant. Unique bémol, un bourdonnement au dessus de 120 km/h qui va crescendo (sans jamais devenir insupportable) que nous n’avions pas remarqué sur la Focus ou la plupart des Citroën et Peugeot équipées de ce bloc. Pas de variante 110 chevaux au programme, avec ou sans FAP.
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