4. 10 ans déjà : la 1000 Piega Mondial, un bijoux à l'italienne
La 1000 Piega Mondial était en 2000, LE prototype présenté par le nouveau propriétaire du nom de la marque Mondial à Munich. Afin de relancer cette enseigne disparue, un riche propriétaire, Roberto Ziletti avait pour commencer fabriqué un seul exemplaire.
Pour réduire le cout de production, un accord avec le grand patron de Honda, Soichiro Honda en personne, lui avait permis de ne pas fabriquer de moteur, partant de la base du bicylindre du 1000 VTR SP 1.
Le moteur est donc le bicylindre ouvert à 90°, développant 140 chevaux et un couple maximal de 10,2 mkg à 8 800 tr/min.
Le cadre était un treillis tubulaire et la fourche provenait directement de chez Paoli. Une sortie d'échappement sortait de chaque coté de l'arrière de la selle.
La fibre de carbone habille le bras oscillant, lui aussi en treillis tubulaire.
Le modèle unique exposé à Munich était entièrement gris, aucune moto n'était construite en série. Cela se ferait selon les commandes, au coup par coup.
Pour la production de la première moto, la fourche Paoli est remplacée par une Kayaba. Le freinage est confié à Brembo, étrier radial, avec des disques flottants de 320 mm de diamètre à l'avant et de 220 mm de diamètre à l'arrière. Ils sont pincés par des étriers respectivement à 4 et 2 pistons. Le bras oscillant est conventionnel et un seul échappement sort à droite.
La première production était disponible avec une robe gris très clair et bleu.
Le carénage du modèle fabriqué est un peu moins agressif que le prototype exposé à Munich.
L'amortisseur arrière provient de chez Öhlins. L'amortisseur de direction est également tiré du catalogue du constructeur suédois.
Les repose-pieds prennent place sur des platines en aluminium taillées dans la masse et sont ajustables dans tous les sens.
Les jantes signées Marchesini sont également en aluminium forgé de quoi habillé un peu plus la bête.
L'emploi de matériaux coûteux, permet de maintenir le poids de la machine à 182 kg à sec. En effet l'arrivée du carbone permet de garder la ligne mais cela à un coût non négligeable. En effet pour se permettre de rouler sur une de ces machines, l'acheteur devait débourser 25 400 €, le prix de l'exclusivité il y a 10 ans.
En 2004, la fourche japonaise est délaissée au profit d'une Öhlins fixée dans de sublimes tés de fourche, taillés dans la masse. Ce modèle s'appellera EVO et frôle les 30 000 €.
Hélas, malgré un engagement en Superbike où la machine n'a pu faire que les tests par manque de budget. Une promotion à grand frais qui déclenche le fiasco de la marque, de 2001 à 2004, seulement 122 exemplaires seront assemblés, tous modèles et années confondu.
Il est donc évident que celui qui a une de ces motos dans le garage, ne peut pas regretter son investissement.
Fiche technique :
Moteur bicylindre ouvert à 90°
Puissance maxi : 140 cv
Couple maxi :10,2 mkg à 8 800 tr/min
Frein Av : Ø 300mm
Frein Ar : Ø 220mm
Roue avant 120/70 x 17
Roue arrière 180/55 x 17
Réservoir (réserve) : 18 L (3 L)
Poids : 182 Kg
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