Jean Jacques Cholot Le 13/06/2012 à 17:59

2. Vente Osenat ce 17 juin à Fontainebleau.

La vente Osenat qui se déroulera ce dimanche 17 juin à Fontainebleau est principalement axée sur les automobiles. Même si nous nous intéressons principalement aux deux roues, cela ne nous empêche pas de jeter un petit coup d'œil sur ce qui sera proposé aux enchérisseurs. Première curiosité, une collection de taxis ; véritable invitation au voyage, on retrouve quelques tricycles asiatiques à propulsion « par jus de mollets ».

Voici un engin se rapprochant plus de notre passion, le fameux Tuk Tuk thaïlandais (1 200 à 1 800 euros). Equipé d'un bicylindre deux temps de 350cc, ses couleurs vives seront certainement plus efficaces qu'un gilet jaune ou qu'un brassard fluo…

Autre véhicule atypique, l'un des taxis les plus célèbres du monde du cinéma, à savoir le futuriste engin que Bruce Willis pilote dans le film de Luc Besson : « Le cinquième élément » (estimation : entre 5 000 et 7 000 euros).

Mais revenons à nos motos. Huit machines seront proposées ; si nous sommes loin des dizaines (voir centaines) de lots disponibles outre-manche ou de l'autre coté de l'Atlantique, ce n'est pas une raison pour bouder cette vente. Car peu de deux roues peut être synonyme de peu d'amateurs, entrainant la possibilité de réaliser quelques bonnes affaires.

D'abord, il y a cette Zundapp K 800 du milieu des années trente avec son quatre cylindres à plat (flat four), disposition qui sera reprise quelques décennies plus tard notamment par Honda et sa fameuse Gold Wing. Autres originalités de cette machine, le repose-pied qui fait également office de béquille latérale, ou encore la boite de vitesses par chaines.

Ensuite, ce ne sont pas moins de cinq NSU qui espèrent trouver un nouveau propriétaire. La première est une 501 OSL de 1938 (7 000 à 9 000 euros) en parfait état totalisant moins de 300 kilomètres depuis sa restauration. Ce monocylindre culbuté performant ne rechignera pas à entrainer un side-car puisque sa carte grise comporte la précieuse mention.

Toujours du millésime 1938, voici une 201 ZDB (3 000 à 5 000 euros); cette 200cc deux temps pouvait être conduite, grâce à la législation allemande de l'époque, sans permis.

Passons maintenant aux après guerre avec une 251 OSL (3 000 à 5 000 euros) ; toujours équipée d'une fourche à parallélogramme, cette 250cc culbutée est l'ultime évolution du modèle apparu en 1933.

Gros succès pour cette Max 251 OSB produite de 1952 à 1963 ; deux exemplaires seront proposés : tout d'abord cette version de 1953 (2 000 à 4 000 euros) en très bon état qui demandera juste une remise en route.

Puis la même, mais de 1955 ayant tâté du bitume lors de sa dernière utilisation (1 000 à 1 500 euros). Après avoir trouvé une jante avant et redressé le phare et le garde boue, son nouveau propriétaire pourra reprendre la route en toute sérénité.