Valeur résiduelle : de fortes disparités chez BMW selon une étude récente…
Si l'on ne choisit pas sa voiture en fonction de son potentiel de revente, savoir que l'on ne perdra pas trop d'argent avec le temps peut rassurer. L'organisme Carvertical a ainsi lancé une étude sur la dépréciation de chaque modèle BMW. Sans surprise, les SUV très tendance gardent davantage la cote, de même que les sportives, surtout badgées Motorsport. Résumé en quelques chiffres…
Spécialiste de l'historique des véhicules au même titre qu'Autovista, carVertical publie régulièrement des études sur le marché de l'occasion, en révélant par exemple la proportion des imports, de véhicules endommagés et/ou dont le kilométrage affiché présente une incohérence.
Mais l'organisme se penche également sur la valeur résiduelle de certains modèles. Cette fois, il étudie les dépréciations des différentes BMW, chiffres précis à l'appui. Sans surprise, les SUV étant particulièrement prisés depuis une dizaine d’années, les Bavaroises de la famille X conservent une cote soutenue. Après trois ans, le X1 peut ainsi revendiquer une valeur résiduelle de 62,4 %, le X5 de 66,6 %. Pas mal !
Les berlines de la marque ne peuvent prétendre des scores aussi élevés : dans le même laps de temps, les berlines Série 3 et 5 perdent la moitié de leur valeur. La majestueuse Série 7 de son côté, précédée par une réputation de véhicule coûteux à l'entretien, ne vaut alors plus que 40,5 % de son prix neuf… Et cela empire ensuite. D'ailleurs, avis aux amateurs peu fortunés du modèle : la rivale de la Mercedes Classe S s'échangerait pour seulement 14,4 % de sa valeur après 10 ans.
Séances de sport à l'œil…
Autre révélation de cette étude mais qui n'étonnera pas les passionnés habitués aux sites d'occasions : les modèles sportifs conservent une cote enviable, et notamment ceux qui arborent le logo M du département Motorsport.
La rare 1 M Coupé, sa descendante M2 et bien entendu les M3 et M5 restent ainsi très difficiles d'accès pour ceux qui n'ont pas les moyens de les payer neuves, du moins avec un historique cohérent et un kilométrage raisonnable. Certaines générations peuvent même être plus chères qu'elles ne l'étaient il y a 10 ou 20 ans à leur sortie d'usine. Bien dommage pour ceux qui préfèrent profiter de leurs qualités routières que de spéculer… Et avec l'arrivée de l'électrification, que les puristes espèrent le plus tard possible, la tendance ne risque pas de s'inverser…
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