Une nouvelle sportive venue d'Italie : la Yamaha R9M
Quelques jours après la présentation officielle de la Yamaha R7 2021, il est temps de découvrir une nouvelle sportive : la Yamaha R9M. Une moto de 140 chevaux pour seulement 155 kg réalisée par un concessionnaire Yamaha italien.
La présentation de la nouvelle Yamaha R7 a suscité des réactions très partagées. Si la version sportive de la MT-07 n’est pas un monstre de puissance ou une machine faites pour affoler les chronos, la R7 2021 a d’autres arguments à faire valoir. Moto accessible, autant au niveau de la puissance que des finances, la Yamaha R7 repose sur une base éprouvée et très largement plébiscitée sur le marché international. Reste à savoir si cela suffira pour convaincre.
Pour ceux qui ne jurent que par la puissance de leur monture, un concessionnaire italien vient de dévoiler une sportive qui devrait, cette fois, combler leurs attentes. Basée sur une Yamaha Tracer 900GT, la Yamaha R9M propose 140 chevaux pour un poids plume de 155 kg. Projet entrepris par le mécano de la concession Venezia Moto de Mestre, Jacopo Marzao, la sportive prend le contrepied parfait de la Yamaha R7 présentée il y a quelques jours.
Si la R9M reprend le moteur de la Tracer 900GT, celui-ci ne propose plus 115 chevaux mais bel et bien 140, grâce à un gros travail effectué sur l’injection, le moteur et l’échappement. Celle qui arbore fièrement une ligne complète signée Akrapovic est également réservée à un usage piste uniquement.
Le châssis d’origine n’a pas été modifié. En revanche, tout le sous-châssis est nouveau. La partie avant de la moto a également été complètement revue. On y trouve maintenant une fourche Öhlins, des disques World Supersport, des étriers Brembo GP4RX, des jantes forgées OZ montées de pneus slicks Pirelli. Le tout a permis à la moto une cure d’amaigrissement spectaculaire, la R9M n’affichant que 155 kg sur la balance.
Unique exemplaire, la Yamaha R9M est un condensé de tout ce qui faisait le charme des sportives d’il y a une vingtaine d’années, où la puissance n’avait qu’un seul ennemi : le poids. Une période ou « accessible » ne faisait pas partie du vocabulaire requis pour évoquer une sportive.
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