3. Une décote encore trop timide
À l’heure à laquelle nous écrivons ces lignes, la Peugeot 208 phase 2 se trouve tout juste sous la barre des 17 000 €. Il s’agit essentiellement de la version de base (PureTech 75 ch en finition Active) peu recommandable. Ses prestations sont moyennes et une éventuelle revente ne sera guère facile. De plus, la décote n’a rien d’extraordinaire avec 13 % de gain par rapport au neuf.
Pour vous offrir une déclinaison homogène (PureTech 100 ch finition Allure), une somme de 19 500 € minimum est requise. Comme pour l’entrée de gamme, les kilométrages sont très faibles avec 500 km maximum. Là non plus, vous ne ferez pas l’affaire de l’année avec une décote 14 %.
Pour ceux qui souhaitent profiter de la version hybride légère de 100 ch en finition Allure, il faut logiquement mettre plus d’argent sur la table. Les annonces débutent à 23 500 €, parfois un peu moins. Toutefois, le jeu n’en vaut guère la chandelle puisque vous économiserez seulement 6 % par rapport au neuf, avec une auto ayant parcouru environ 2 500 km.
Enfin, le niveau de pointe GT associé au bloc hybride de 136 ch se déniche aux alentours de 27 000 € avec un compteur pouvant atteindre 5 000 km. Il s’agit là de celle qui se dévalorise le moins avec 5 % de moins.
Du côté de l’électrique, les prix de départ entre les deux versions sont très proches. Comptez 29 000 € (136 ch/50 kWh) et 29 500 € (156 ch/51 kWh) en finition haute Style et GT, soit des prix quasi-identiques. Il faut dire que seuls 1 300 euros les séparent en neuf. L’économie réalisée n’atteint que 14 à 16 %, ce qui n'est pas beaucoup mieux que le PureTech de 100 ch.
En revanche, si vous ne bénéficiez pas du bonus écologique, se reporter sur un modèle d’occasion est nettement plus malin avec un gain supérieur à 20 %.
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération