Voici le résultat du dernier sondage effectué par Axa Prévention et il est sans appel : les trois quarts des conducteurs ne veulent pas des 80 km/h sur le réseau secondaire. Mais aussi qu’ils sont 80% à admettre ne pas respecter les règles en vigueur.
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Vous qui empruntez les chaussées et les routes parisiennes, c’est un phénomène qui ne vous a certainement pas échappé. Les nids-de-poule ont fait florès et ce n’est pas pour le bien de nos engins ni pour notre sécurité au quotidien. Les crevasses sont parfois même asymptotes de l’impact de la météorite et leur fréquence est telle que les réseaux sociaux se sont emparés du sujet. Pour un politique, c’est se retrouver au fond du trou. L’édile locale Anne Hidalgo a donc décidé de sortir du bois.
"Sauvez des vies par une mesure de rupture", le slogan publicitaire du gouvernement visant à faire accepter la baisse de 10 km/ h sur le réseau secondaire routier n'y changera rien: la pilule ne passe pas!!
Ce sera la mesure phare de ce quinquennat « macronien » en matière de sécurité routière. Le Premier ministre en a fait une affaire personnelle et c’est prévu pour le 1er juillet prochain. Il s’agit des 80 km/h qui devront être l’allure sur les routes secondaires dès cet été et pour longtemps. Une décision qui suscité une grogne grandissante. De fait, le gouvernement a décidé de montrer sa détermination dans un communiqué.
L'État a dépensé quelques centaines de milliers d'euros dans une campagne de propagande visant à faire passer la pilule des 80 km/ h... Les deniers publics dilapidés en propagande écrit la FFMC.
Ce n’est pas encore une révolution, mais c’est un début de révolte tout de même. En cause, cette future mesure applicable dès le 1er juillet prochain sur les axes secondaires de réduire de 10 km/h la vitesse maximale autorisée. De 90 on passera à 80 km/h. L’État, jouant la corde sensible de la mortalité routière, pensait que l’initiative allait passer comme une lettre à la poste. Une vitesse coupable dans la sous-estimation de l’impact de la mesure et assurément un excès de confiance passé sous les radars des conseillers de nos décideurs. La preuve : les présidents de 28 départements freinent des quatre fers devant l’oukase.
La FFMC demande une politique de Sécurité Routière visant à limiter les accidents et non pas une qui en réduit les conséquences. Voici ce qu'aurait aimé la fédé en colère.
La sécurité routière a mis en place le prix de l'innovation en mettant en avant les technologies aidant à la prévention sur nos routes. Cela va des piétons aux camions, du gadget à la véritable utilité.
DSR, DISR, CSER, CNSR, CISR... depuis les nouvelles réformes du gouvernement concernant la sécurité routière ces abréviations sont omniprésentes. À quoi correspondent-elles?
C’est l’heure du bilan de la sécurité routière sur son année 2017. Une année compliquée avec souvent les voyants dans le rouge qui s’en est suivis par des décisions répressives prise dans la hâte, continuant à stigmatiser les usagers oubliant le principe même de prévention, dont le très controversé, passage aux 80 km/h sur le réseau secondaire. Bilan de ONISR.