Sécurité routière : 323 tués en septembre dont 81 motards.
Pour les partisans d’une allure à 80 km/h sur les routes secondaires, identique à celle imposée aux poids lourds, ce n’est pas encore un camouflet. Mais un avertissement à leurs certitudes. La baisse de la vitesse autorisée de 10 km/h n’est pas synonyme de déflation de la mortalité routière. Les chiffres de septembre sur le sujet viennent tristement de le démontrer en regrettant une hausse de 8,8 %.
Avec 323 personnes mortes sur les routes en France métropolitaine en septembre, la mortalité routière augmente de 8,8 % sur un an, selon les chiffres de la Sécurité routière. Cela nous fait 26 décès de plus que l’an passé à la même période. Où l’on roulait alors à 90 km/h.
En affinant son analyse, la Sécurité routière précise que la hausse du mois de septembre "concerne tout particulièrement les motocyclistes", avec 81 tués au total. Les mois de juillet et d'août avaient vu le nombre de tués sur les routes reculer (-5,5 % en juillet, -15,5 % en août). Septembre est donc une douche froide pour celles ceux qui clamaient à qui voulait l’entendre que rouler à 80 km/h sauverait évidemment 400 vies par an.
La tendance générale reste toutefois à la baisse : entre octobre 2017 et septembre 2018, le nombre de tués sur les routes est en recul de 4,8 % (3 309 morts). Sur les neuf premiers mois de l'année, la Sécurité routière a recensé 137 morts de moins que pendant la même période en 2017 (2 426 contre 2 563). Mais ces périodes couvrent une large époque où la vitesse était limitée à 90 km/h.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération