La marque italienne née en 1919 serait-elle prête à renouer bientôt avec son glorieux passé ? Des titres mondiaux, Garelli en a collectionné quelques uns, du temps où la catégorie 50 cc avait le droit de citer dans le milieu des Grand Prix. Six championnats mondiaux et de huit titres constructeurs dans la besace, pas moins.
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« Je fais des progrès chaque jour. Peut-être je pourrais être de retour pour le Mugello. Ce serait super ». Qu'on se le dise, Roberto Locatelli n'a pas été le moins du monde refroidi par son effroyable cabriole des essais de Jerez.
Il n'est pas que dans les catégories 125 et 250 que Honda ait donné sa vision du futur du monde des Grand Prix. La catégorie reine, le Moto GP, motive aussi les desseins du premier constructeur mondial. Mais que l'on se rassure.
Lorsque Honda se prononce sur la manière dont il voit la compétition dans le futur, ce n'est jamais anodin. Le premier constructeur mondial a un poids certain dans le milieu, et à quand bien même il ne faudrait pas tomber dans la paranoïa, l'avis du blason ailé sur les règlements techniques en général est toujours pris avec le plus grand sérieux par les instances fédérale et les autres protagonistes.
Yamaha est en accord avec son pilote phare Valentino Rossi quant à son verdict sur sa vitesse de pointe. La GP7, sur ce plan, est devenue l'épouvantail, mais du côté d'Iwata, on prépare la riposte. Mais même si ça bosse fort, la réplique ne sera pas du voyage pour la Turquie, et certainement pas non plus pour la Chine, deux des quatre tracés que craint le « Doctor ».
Victime de multiples fractures faciales, d'une blessure à la clavicule droite et d'une grave fracture à la cheville gauche suite à une terrible chute inexpliquée lors des essais du Grand Prix d'Espagne à Jerez en 250, Roberto Locatelli a enfin quitté le milieu hospitalier pour rejoindre son foyer.
Si d'aucuns avaient encore des doutes sur la côte officielle particulièrement élevée de James Toseland dans les couloirs de Honda, voici de quoi balayer les dernières réticences.
La cristallisation des attentions qui semble se faire sur la vitesse de pointe de la Ducati, étonne et amuse le jeune Stoner. Car le frais émoulu marié au visage d'adolescent émerveille clame à qui veut l'entendre que la GP7 n'est pas que bonne dans les lignes droites. Elle est tout simplement bonne partout.
Dans un premier temps annoncé, le statu quo ne sera finalement pas de mise chez Bridgestone pour la prochaine épreuve du Moto GP. Le manufacturier nippon a en effet décidé de lancer dans le grand bain ses nouvelles spécifications de gommes, qualif et course, entrevues aux essais d'après Grand Prix à Jerez.
Valentino n'en démord pas, la vitesse de pointe de la Ducati lui cause du souci. Impressionné par le déroulement de la course d'ouverture au Qatar, il est heureux que le châssis de sa Yamaha allié à sa dextérité lui ait permis de reprendre la main sur le tracé plus tourmenté de Jerez.