Jorge Lorenzo a donc choisi et il a opté pour le sport plutôt que pour le compte en banque. Il a aussi pris le parti de jouer avec la même moto que le meilleur pilote du moment, Valentino Rossi, avec, bien sûr, l'ambition de le battre à matos identique et conquérir ainsi le titre suprême dans la catégorie reine.
C'est fait ! Et la montagne a accouché d'une souris puisque Jorge Lorenzo n'ira pas chez Ducati pour deux ans avec un bon salaire à la clé. Il reste pour encore une saison chez Yamaha, aux côtés de Rossi. La meilleure moto du plateau n'a donc pas été lâchée pour un traitement mirifique proposé par les rouges qui se retrouvent à présent ferrer par un Stoner à la santé précaire.
Aleix Espargaro n'a pas encore fait le moindre tour avec sa Ducati GP9 du team Pramac qu'il a pourtant déjà remporté une victoire. Elle est statistique et elle concerne la glorieuse lignée des pilotes espagnols ayant fréquenté l'élite de la vitesse.
Les Etats-Unis seront-elles terre de prédilection pour Dani Pedrosa ? Il est vrai qu'il y a remporté le dernier Grand Prix disputé sur le sol de l'Uncle Sam, cette saison, à Laguna Seca, mettant fin à cette occasion à pas moins de 382 jours sans la moindre victoire pour Honda, ci-devant premier constructeur mondial.
Pour ce douzième rendez-vous d'une saison de Moto GP qui en compte dix sept, Jorge Lorenzo essaiera avant tout de se refaire une santé morale après une chute en République Tchèque, théâtre d'un dernier Grand Prix qui a pas mal hypothéqué ses chances de titre mondial.
Comme tout le monde, Valentino Rossi a bien sûr eu vent de l'alléchante proposition économique qu'a faite à Jorge Lorenzo une équipe Ducati en mal de leader depuis la panne physique de Stoner.
Ce week-end à Indianapolis, les quarts de litre feront leur tout premier Grand Prix des Etats-Unis sur ce tracé légendaire, au contraire des deux autres catégories qui y ont déjà ouvert leur palmarès l'année dernière.
Éteint jusqu'au moment où on lui a montré la porte de sortie, manœuvre qui l'a transcendé au point de décrocher son premier podium de la saison à Brno, Toni Elias sent bien que cette fois, on ne le rattrapera pas par la manche à la dernière minute.
Le rendez-vous du Moto GP avec Indianapolis, dès ce week-end, sera sans aucun doute riche en enseignements et autres révélations.
L'emplacement d'Alvaro Bautista est déjà en cours d'aménagement tandis que Loris Capirossi n'attend que le signal de Paul Denning pour poser son paraphe en bas de son renouvellement de bail. Un Denning qui, par ailleurs a reçu avec joie l'idée de Suzuki de transférer les fonds de son programme en AMA Superbike arrêté vers celui du Moto GP en difficulté.
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