En présentant un prototype dit « Cage six », Yamaha s'est torturé les méninges en voulant nous convaincre d'un concept fait de vie et de mouvements, annonciateur de la philosophie qu'adopteront les diapasons pour ce siècle en maturité. Le tout sur fond de sports extrêmes aux canons pourtant évanescents.
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Attention mission risquée pour BMW qui a décidé de renouveler à l'occasion de ce salonIntermot la référence des trails "premium": la R 1200 GS. Il faut dire que ce modèle essentiel pour la marque allemande était apparu en 1994 et devait faire face depuis quelques mois à des nombreux nouveaux concurrents comme les Honda Crosstourer ou le Triumph Explorer.
La routière d'Iwata s'était faite surprendre par derrière avant de faire face au public durant cet Intermot de Cologne qui bat son plein. Des premières vues, l'éprouvée FJR1300 des trois diapasons semblait jouer le changement dans la continuité ce qui laissait poindre la morosité. Tout faux !
L'actualité se bouscule sur le stand Peugeot. Après avoir présenté un Speedfight Furious 50 cm3, le constructeur français propose à sa clientèle urbaine une version plus sportive de son GT compact,le Citystar 125 RS. Comme tous ses frères siglés des deux lettres si chères à Peugeot, le Citystar adopte deux coloris (blanc ou gris titane).
Le Speedfight 3 50 cm3 représente une part importante du marché allemand. Il était normal pour Peugeot Scooters de présenter à Intermot' une déclinaison furious de son scooter à vocation sportive.
Qu'on se le dise. A première vue, la dernière arrivée des Multistrada de chez Ducati ne paraît pas révolutionner la famille des trail de Bologne. Mais si l'on s'attarde sur la fiche technique de Cologne, force est de constater que Borgo Panigale a fait plus que changer quelques couleurs ou déplacer quelques accessoires pour un nouveau millésime à la valeur ajoutée technologique exacerbée.
C'est l'une des vedettes qui enflamme actuellement l'Intermoto de Cologne. La dernière sportive de Kawasaki se dévoile enfin officiellement après avoir été traquée et pratiquement décrite par le menu par les chasseurs de scoops.
C'était jusque là comme un paradoxe : la huppée et bardée d'électronique Aprilia RSV4 n'était pas affublée d'une des plus élémentaires évolutions technologiques qui a ouvert cette ère dévolue aux puces savantes : l'ABS. La faute à un corps aussi musclé que compact où positionner l'appareillage salvateur relevait de la gageure.
Elle nous a été longtemps refusée, mais il faut croire que les Japonais de Honda nous ont évalué comme à présent suffisamment évolué pour nous la faire partager. Nostalgiques d'une époque CB750 Four manquait par manque de moyens au moment idoine ou parce que l'état civil vous a fait arriver trop tard pour la dompter, soyez bénis.
Chez Honda, qui peut le plus peut le moins. Et ce n'est pas parce que le modèle s'inscrit dans un créneau d'initiation aux deux roues motorisés qu'il faut le traiter au rabais. Au contraire, c'est peut être même l'occasion de fidéliser le client !