L’engin autonome est un enjeu dans le monde de l’automobile, mais il faudra se convaincre que cette révolution technologique va aussi englober la moto. Et ce sera un exploit. Car, paradoxalement, faire avancer seule une moto, c’est plus compliqué en raison de l’effet gyroscopique, tandis que, forcément, on a deux roues en moins. Et puis il y a aussi les motards qui aiment plus que les automobilistes, avoir prise sur leur véhicule. Mais BMW avance et comme il fait aussi des voitures, il était inévitable que ses motos y passent…
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Chez Kawasaki, la particularité de la gamme est d’avoir un modèle avec un moteur suralimenté, et chez Yamaha, on a prévenu que le virage de l’avenir serait d’autant mieux négocié avec une machine à trois roues. Chez Honda, on n’a ni l’un, ni l’autre, mais le premier constructeur mondial réfléchit car il ne peut pas être en reste de ses compatriotes. Et sa réflexion se porte sur l’intégration d’une roue supplémentaire.
Malgré la torpeur estivale, on continue à phosphorer dans les centres d’études des constructeurs, et ce dépôt de brevet repéré par le site MoreBikes suscite l’intérêt. À travers lui, on note que Kawasaki pense au tripode. Ce qui nous rappelle un certain concept J !
Les amoureux de la chose classique voudront lui voler dans les plumes tandis que les amoureux du modernisme le défendront bec et ongles. Mais l’intéressé pourra, dans tous les cas, se réfugier sous l’aile protectrice de BMW qui lui a commandé ce concept sur base de R nine T. Ainsi est Giggerl qui veut dire poulet en bon allemand, et on le doit à Bernhard Neumann.
Lorsque l’on voit comment a été transformée cette Yamaha TW125, on se demande quelle mouche à piquer ses concepteurs. En fait de mouche, il s’agirait plutôt d’une méduse puisque l’opus sort de l’enseigne atelier médusa qui, comme son nom ne l’indique pas forcément, est française…
Sur les bords du lac de Côme se déroule une nouvelle édition de la manifestation dédiée à la seule beauté des formes dite Villa d'Este Elegance. BMW a amené pour l’occasion un concept 9cento qui montre que les Allemands peuvent aussi faire des machines belles à regarder et pas seulement utiles à rouler dans une froide efficacité. La base est ici la XR 1000R. Qui prend un sacré coup de vieux !
Harley Davidson est un constructeur qui craint de ne plus être de son temps. Perdant une génération qui se désintéresse de ses machines, il accélère sur le thème de l’électrification de sa gamme, voulant retenir les heures et les secondes qui s’écoulent impitoyablement. Une course contre la montre en quelque sorte, que cette Blue Edition voudrait comme symboliser. Avec toute l’extravagance d’une édition spéciale en l’honneur d’un horloger qui ne fait dans la tocante bon marché…
Pour peu, on pourrait interpréter ça comme une prise de guerre faite par l’américain Indian à l’allemand BMW. A tout le moins, c’est une embauche qui suscite l’intérêt sur ce que seront à partir de maintenant les motos de la Indian Motorcycle Company. Car le constructeur s’est enrichi d’un certain Ola Stenegard qui a pris ses fonctions en tant que nouveau directeur de la conception des produits. Et l’intéressé n’est autre que le père de la délicieuse R-NineT.
C’est l’effet électrification des gammes qui fait florès dans l’automobile et qui, immanquablement, va concerner le deux-roues motorisé. Le fait que l’on soit à l’aube d’une ère nouvelle se confirme avec le fait que ces innovations à batteries nous viennent de pays émergents. Et pour cause : les législations qui s’y mettent en place font la chasse au moteur thermique. C’est le cas de l’Inde qui produit beaucoup de motos et de scooters et qui est alliée avec de grands noms européens. Exemple avec TVS, qui permet à BMW de s’offrir une gamme de cylindrée moyenne.
Yamaha avec son modèle Niken a donné une nouvelle impulsion au genre tripode avec un guidon que Piaggio a su si bien démocratiser avec son scooter MP3. Cette fois, Iwata place l’idée du trois roues dans le domaine de la moto loisir, musclé, pour un agrément sportif assumé. Une première ? Pas vraiment. Kawasaki rappelle qu’il a pensé au sujet avant le blason au diapason avec un « Concept J » qui date de trois ans. Et que le constructeur d’Akashi remet au goût du jour sur la toile. Certes, mais pour quelle raison ?