L'un dirige le groupe Renault, l'autre est à la tête de Stellantis. Mais si Luca de Meo gagne un peu plus de 5 millions d'euros pour l'exercice 2023, Carlos Tavares peut compter sur un matelas de plus de 36 millions. Une différence qui correspond à des résultats certes incomparables. Sauf que tous deux ont dû affronter la fronde de 30 % de leurs actionnaires qui ont quelques reproches à leur faire.
Simultanément, les deux groupes ont dévoilé leurs résultats trimestre ce qui concerne Renault, et leurs prévisions annuelles pour Nissan. Et si ce dernier accuse un coup de moins bien, le Français se porte parfaitement bien. Une situation inversée par rapport à ce qu'elle était il y a quelques années encore.
Auditionné par le Sénat, le Président du conseil d'administration du groupe Renault a répété que le losange basculera bien dans le tout électrique d'ici 2030, ce qui ne sera pas le cas de toutes les marques du groupe.
Dans une lettre ouverte, Luca de Meo exhorte le futur parlement européen à accompagner l'industrie automobile dans les défis énergétiques à venir. Le directeur général du groupe Renault plaide notamment pour le développement de petits véhicules électriques accessibles inspirés des Kei Cars japonaises.
Les deux constructeurs japonais ont décidé de s'allier pour partager une future plateforme électrique. Les prémices d'une nouvelle super-Alliance ou plutôt une uniformisation à venir de l'automobile si Renault, Volkswagen, Nissan et Honda partagent tous une même mécanique ?
Renault veut devenir le champion de la livraison du dernier kilomètre. A cette fin, il s’associe au groupe Volvo et à l’armateur CMA-CGM, avec pour objectif le lancement d'une gamme de petits utilitaires électriques "made in France" dès 2026.
Une fois l'engouement pour la nouvelle star du losange passé, que restera-t-il de la R5 madeleine de Proust ? Un lancement commercial en fin d'année dont le succès n'est pas garanti, pour plusieurs raisons.
Luca de Meo invite ses concurrents, et les États européens, à rallier son panache blanc et à s'unir contre les constructeurs chinois et leurs velléités de fondre sur le vieux continent. Un fantasme ou une action possible ?
Les prochaines échéances électorales, européennes et américaines, sont scrutées de près par l'industrie automobile. Son avenir est peut-être lié aux choix des électeurs lors des consultations de juin dans l'Union, et de novembre aux États-Unis. Explications.
C'est du moins la conclusion du rapport de la Cour des comptes européenne qui vient d'être publié. Le document s'en prend aux instances publiques, accusées d'avoir trop longtemps pratiqué des tests d'homologation hors sol, mais aussi aux constructeurs ravis de participer à ce jeu truqué. Sauf que les choses en la matière évoluent depuis quatre ans. Mais la Cour omet un tout petit détail qui freine le renouvellement, et le verdissement du parc : le prix des voitures dans l'Union et leur hausse ces dernières années.