L'enseigne s'appelle Renault-Trucks mais le blason au losange n'y est pas pour grand chose dans sa destinée. C'est plutôt du côté de Volvo qu'il faut regarder pour connaître les tenants et les aboutissants de ce qui apparaît de plus en plus comme un conflit social. Au départ, il s'agissait d'un plan d'accompagnement de 512 suppressions de poste annoncé depuis 2014. Mais les acteurs ont perdu le fil des discussions et le dossier a pris une tournure politique. On en est à présent au dialogue de sourds.
Ce n'est pas vraiment le genre de fait qui va détendre l'atmosphère du côté de l'usine PSA de Poissy. Déjà placée sous le régime du chômage partiel, contrainte de passer de 255.000 véhicules en 2014 à 140.000 en 2017 et tournant avec une
Les grèves dans la on ne peut plus stratégique industrie automobile Turque prennent fin. Les constructeurs ont lâché du lest sur les salaires et la Turquie respire. Dans le cas quasiment emblématique d'une usine d'Oyak-Renault, où ils étaient une grande majorité des 5 000 personnels à avoir débrayé, il s'en est fallu de 1 000 livres nationales pour désamorcer une situation explosive à la veille d'élections législatives attendues pour le 7 juin. L'équivalent d'un mois de salaire. D'une valeur, sous nos latitudes de... 350 euros.
Comme chaque année, 2013 a été marquée par beaucoup de promesses... Et entre deux cafouillages, beaucoup de pipeau aussi ! Pour les fêtes, Caradisiac a donc décidé d'en faire un inventaire, loin d'être exhaustif, mais non moins instructif ! Ne boudons pas notre plaisir d'asticoter les décideurs et de nous montrer un brin persifleur.
Après General Motors, c'est au tour du groupe coréen Hyundai/Kia d'être en difficulté face à la fronde de leurs salariés. La grève votée hier menace les bénéfices du groupe, confronté selon lui à un contexte économique difficile.
Aujourd'hui, plus de 5000 salariés de l'usine Dacia de Mioveni ont subitement cessé le travail pour débuter une grève spontanée en réaction aux négociations salariales qui ont lieu actuellement et qui ne se déroulent pas conformément à leurs demandes.
Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, s'était fait discret après avoir été désavoué par son premier ministre dans l'affaire Mittal. Après une petite pause, il revient sur le devant de la scène avec comme cheval de bataille, l'automobile. Dans sa dernière intervention, il s'excuse auprès de Philippe Varin, boss de PSA, et laisse entendre que Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan, devrait baisser son salaire.
Les pressions pour obtenir plus de flexibilité, les plans sociaux qui se multiplient chez les constructeurs généralistes font que, mécaniquement, les protestations des syndicats s'amplifient. Chez PSA mais également chez Renault, les mouvements de grève des salariés mécontents se succèdent et la colère monte. Pour la première fois depuis le début de cette nouvelle crise, des salariés PSA d'Aulnay sous bois ont rejoint leurs homologues de Renault qui protestaient à Flins.
Cela n'a aucun rapport avec la bisbille actuelle qui oppose les gouvernements français et coréens mais sachez que les ouvriers des usines Hyundai-Kia de Corée du Sud sont entrés dans une nouvelle phase de débrayages et de grèves afin de protester contre leurs conditions de travail.
L'UFIP, l'Union Française des Industries Pétrolières, publiait aujourd'hui un communiqué de presse destiné à rendre public le manque à gagner que les récents mouvements sociaux ont fait peser sur la filière.