Le losange et le fond de pension de l'armée turque qui président aux destinées de cette entreprise sont à présent soulagés. Les salariés ont repris le travail après qu'il leur ait été faite la promesse d'une prime de 350 euros à versement immédiat, soit un mois de salaire. Il y aura ensuite une réévaluation de leurs rémunérations et le versement d'un bonus annuel qui sera évalué à l'aune des performances de production du site.


Par ailleurs, les récalcitrants ne seront pas sanctionnés. Les dirigeants, industriels et politiques, espèrent ainsi vivre l'épilogue d'un mécontentement surgit le 14 mai dernier et dont l'épicentre avait été une usine de l'équipementier Bosch qui avait eu l'imprudence d'accorder des augmentations de salaires. Renault avait été touché par le mouvement mais aussi Fiat et Ford. Ces deux constructeurs, aussi, ont dû en passer par des concessions salariales. L'usine de Renault produit 360.000 véhicules par an et notamment des Clio.