ENQUETE. Les Jeux Olympiques vont se dérouler du vendredi 26 juillet au dimanche 11 août 2024. Mais si vous envisagez de circuler dans la capitale du 18 juillet au 28 août, bonne chance ! Nous avons abandonné l’idée de créer un guide de survie, faute de solutions véritablement abouties. Mais nous avons tout de même fait le point, pour vous éclairer un minimum.
Depuis ce lundi, le périphérique du Grand Paris possède quelques 185 kilomètres de voies réservées aux véhicules accrédités pour les Jeux olympiques 2024. Forcément, les bouchons augmentent.
Les Jeux Olympiques promettent de grands moments de souffrance aux automobilistes franciliens, mais il existe des solutions palliatives.
L'INFO DU JOUR - Ils devaient servir aux déplacements pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024 mais les fameux taxis volants n’auront finalement pas le droit de voler pendant la compétition. Et leur utilité réelle pose toujours question.
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La mairie de Paris voulait profiter de l’augmentation du prix du stationnement des voitures « lourdes » dans ses rues pour rendre payant celui des voitures électriques et hybrides rechargeables. Elle a dû y renoncer, mais les voitures thermiques de plus de 1,6 tonne seront bien discriminées à partir du 1er octobre 2024.
Au terme d’une campagne biaisée et d’une votation qui n’a réuni que 5,68% des électeurs parisiens, les véhicules les plus lourds verront leurs tarifs de stationnement doubler ou tripler à partir du 1er septembre.
Dans un entretien pour Business Traveler publié ce 13 décembre, Philippe Nozière, président de 40 millions d’automobilistes, tire à boulet rouge sur les actuelles politiques automobiles. Réduction de vitesse, fin des moteurs thermiques, véhicules électriques, le président de l’association de défense des automobilistes fustige des politiques « punitives », « le danger » du tout électrique et prévoit « qu’au final il y aura toujours des véhicules thermiques » alors que la COP 28 vient d’entériner « la transition hors des énergies fossiles. » Réaliste ou alarmiste ?
La polémique opposant la mairie de Paris au gouvernement au sujet de la limitation de vitesse répond au moins autant à des considérations stratégiques qu'ecologiques.
« Paris libéré », c’était il y a longtemps. Aujourd’hui, la capitale est enfermée dans la glu de son trafic et l’embolie de ses transports, envahie par les touristes et désertée par sa population. Y a-t-il un truc qui cloche ?
Le périphérique parisien sera limité à 50 km/h à l’issue des Jeux Olympiques, et la mesure s’accompagnera d’une réduction du nombre de voies ouvertes à la circulation. Problème : cet axe attire plus d’un million d’usagers chaque jour, et structure à ce titre toute la circulation en Ile-de-France. Chaos en vue.
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