Si le prix des véhicules neufs continue son inflation, c’est également le cas pour le tarif des voitures d’occasions. Avec moins de véhicules en vente sur le marché de l’occasion, les prix s’envolent.
Après plusieurs jours de frénésie dans les stations-service de France, le calme est revenu en fin de semaine dernière. Un apaisement favorable au prix du carburant, qui selon les chiffres officiels, était en baisse, aussi bien pour le gazole que pour l’essence.
Était-ce le dernier salon de l’auto à Paris ? Je me le demande tant cette édition était déprimante. Peu d’exposants, mais plein de constructeurs chinois à la place des Européens, des Japonais et des Américains.
Selon la dernière enquête de l’Observatoire Cetelem, si près de 75 % des Français déclarent ne pas pouvoir se passer de leur véhicule, ils sont également 59 % à craindre de devoir le faire en raison du budget annuel moyen de 2 870 € qu’il nécessite. Une inquiétude qui monte chez de nombreux Français.
Vitrine des constructeurs, le prochain Mondial de l’Auto de Paris ouvrira ses portes dans quelques jours. L’occasion de découvrir les nouvelles gammes électriques de nombreuses marques, et leurs tarifs de plus en plus premiums. Une inflation qui s’éloigne petit à petit de la réalité du marché automobile français, comme en témoigne une récente enquête réalisée par OpinionWay pour Aramisauto.
Après le geste de la direction de Renault envers ses salariés, le groupe Stellantis va également verser à son personnel des primes exceptionnelles pouvant aller jusqu’à 1 400 €.
À la pompe, les tarifs des carburants continuent de baisser. Si l’essence semble avoir atteint un prix plancher qui ne fluctue plus que de façon infime, le diesel a de nouveau perdu plusieurs centimes € la semaine dernière.
La direction de Renault se disait ouverte à un geste en faveur de ses salariés, et elle a tenu parole. Chaque salarié de Renault travaillant en France recevra près de 1 000 € d’aides.
Bonne nouvelle pour l’industrie automobile, le marché auto européen est reparti à la hausse en août. Une augmentation de 4,4 % pour les ventes de voitures neuves qui met fin à treize mois de baisse consécutifs.
À l’occasion d’un « groupe paritaire de réflexion » entre les organisations syndicales et la direction de Renault, la question du pouvoir d’achat des salariés sera au cœur des discussions. Un point sur lequel le constructeur français semble prêt à faire un effort.