Le Salon de Shanghai bat son plein dans une Chine qui se réjouit d’être le premier marché automobile du monde tout en s’inquiétant de la pollution que ce statut engendre dans ses villes. Un casse-tête chinois que l’équipementier français Valeo se propose de résoudre en partie en proposant un filtre à particule que l’on peut carrément qualifier d’intelligent.
Au moment où le Salon de Shanghai s’éveille dans une Chine depuis longtemps sorti de son sommeil le patron du groupe automobile français PSA garde l’œil ouvert sur le résultat de ses troupes. Et il souhaiterait les sortir de leur léthargie. Un réveil en sursaut consécutif à cette déclaration de Carlos Tavares qui juge la situation de ses ventes dans l’empire du milieu comme quelque chose d’inacceptable.
À l'occasion de l'ouverture du plus gros salon chinois de l'année, coup d'œil sur le marché de l'Empire du Milieu, devenu le plus important du monde. Alors que la Golf est la reine des ventes en Europe, quel modèle est le best-seller en Chine ? Et comment s'en sortent les firmes françaises ?
La Chine a décidé de prendre à bras-le-corps son problème de pollution urbaine. Elle agira directement sur son trafic routier en jouant la carte du véhicule électrique. Ce type de modèle devra prendre une place sur son marché automobile qui est le premier mondial, un impératif qui n’a pas échappé aux constructeurs qui réagissent déjà si l’on en juge par la démarche de la chancelière allemande Angela Merkel. Mais il n’y a pas que ça. À Pékin, on prévoit de remplacer progressivement ses 70 000 taxis par des véhicules électriques.
La Chine a l’intention de faire de son marché une opportunité pour des voitures électriques en faveur desquels des quotas seront établis afin de mieux les imposer. Un signal clair pour les constructeurs qui vont devoir dévoiler leurs batteries pour que le courant passe avec les autorités du premier débouché mondial. Message reçu par L'Allemagne dont la chancelière est montée au créneau pour défendre ses marques nationales.
Le constructeur malaisien Proton a une gamme désuète et des dettes, mais il a aussi des usines qui sont autant d’opportunités pour inonder le marché de l’Asie du Sud Est, pour qui pourrait y produire ses voitures. De quoi séduire un partenaire étranger stratégique pour se revitaliser. C’est la proposition lancée par Proton qui cherche donc une fusion ou à tout le moins des atomes crochus. Deux candidats sérieux ont été identifiés. Mais il y a aussi des outsiders.
Au menu cette semaine : un cap symbolique chez Toyota, des constructeurs qui simplifient notre quotidien ou encore un logo de Tesla qui n'a été au goût d'un équipementier sportif.
Autant le dire tout de suite : bien que toujours inspirées par le design européen, les firmes chinoises sont de moins en moins adeptes du clonage. Mais certaines ont encore cette très mauvaise habitude, comme le prouve ce Top 10 avec des réalisations récentes.
Les airbags ne sont pas des accessoires anodins. Et de vocation à sécuriser ils peuvent à l’usure devenir meurtriers. L’enseigne Takaka, leader dans le milieu, en sait quelque chose et cela lui a presque valu son arrêt de mort. Mais les Japonais ne sont pas les seuls sur la sellette. Chez BMW, les rappels ne cessent de gonfler à cause des airbags. Une convocation de plus de 40 000 modèles en Chine rappelle que la vie d’une marque automobile n’est pas un long fleuve tranquille.
C’est l’un des scandales qui secoue un monde de l’automobile à la crédibilité sérieusement écornée. Il n’est pas que les constructeurs qui ont été mis sur la sellette récemment, il y a aussi les équipementiers, à commencer par le géant japonais Takata, affaibli depuis la révélation des dysfonctionnements de ses airbags. L’enseigne se devait de trouver un partenaire financier sous peine de sombrer. Après bien des tergiversations, voilà qui est fait.