2. Sur route : une boîte low cost

Comme les Logan et Sandero, la Dacia Logan MCV récupère un nouveau moteur, le SCE 75 ch. Une entrée de gamme pas ridicule sur la Sandero mais qui devrait toutefois avoir plus de difficultés à animer ce break, notamment quand celui-ci est chargé. Il vient donc compléter les TCE90, dCi 75 et 90 ch. C’est justement cette dernière puissance que nous avons choisi d’essayer, couplée pour l’occasion à la boîte automatique Easy-R. Le dCi 90 ch est un moteur bien connu maintenant, et il est toujours aussi agréable et convaincant. Son couple de 220 Nm lui permet de revendiquer une grande polyvalence en se montrant à l'aise dans la plupart des situations. Enfin, ce quatre cylindres se montre plutôt frugal avec une consommation avoisinant les 5,5 l/100 km sur notre essai.

Si le dCi 90 ch est toujours aussi plaisant à utiliser, nous n’en dirons pas de même de la boîte Easy-R, qui ne nous a que partiellement convaincus. Nos réserves sont principalement dues à sa lenteur et au fait que chaque changement de rapports s’accompagne d'à-coups en raison des ruptures de couple. A l’heure où les boîtes à double embrayage se démocratisent – même le Duster dispose désormais de la boîte EDC -, un temps d’adaptation est obligatoire. Il est ainsi vivement déconseillé de « mettre pied au plancher », il vaut mieux d’adopter une conduite coulée afin d’éviter les désagréments précités. Toutefois, quand on découvre son prix de 600 €, difficile de trop lui en vouloir.

Le comportement de cette Logan MCV est sans surprise avec la priorité donnée au confort. Cela se traduit par quelques mouvements de caisse mais rien de rédhibitoire pour autant. Le compromis confort/comportement est donc probant. Bien évidemment, elle n’égale pas les références de la catégorie à cause notamment d'une direction un peu floue, mais la sécurité n’est jamais remise en question.